Dans une ambiance de feu, Toulouse fait chuter Liverpool après un match rocambolesque
Ce n'était sans doute pas ce soir que la qualification allait se jouer pour le Toulouse FC. Fort logiquement, les Violets n'allaient pas aborder ce deuxième affrontement contre Liverpool en favoris, même à domicile. Mais même un point était de par le fait un bon résultat, et il restait deux matchs plus abordables pour tenter d'arracher un billet pour les barrages.
Malgré une équipe renouvelée, les Anglais étaient clairement venus pour gagner, et Joe Gomez a failli débloquer la situation en quatre minutes, sa tête s'écrasant sur la barre. Passé ce coup de semonce, les Toulousains vont redresser la tête, et mettre la pression sur corner, sans résultats. Mais cela a le mérite de calmer les ardeurs visiteuses, même si Matip se montre encore dangereux de la tête (17e).
Mais on sent alors Liverpool sur un faux rythme, faisant tourner le ballon en attendant une ouverture. Dans une ambiance de feu, Toulouse tente de remettre le pied sur le ballon pour apporter le danger dans le camp adverse. Une stratégie payante quand sur un contre éclair, Gabriel Suazo devance son vis-à-vis mais ne parvient pas à cadrer (29e).
Malgré tout, Liverpool peut se créer une occasion n'importe quand, et après avoir raté sa sortie, Guillaume Restes doit s'interposer devant Ben Doak (32e). Le match peut basculer à tout moment, et il bascule quand Aron Donnum presse Tsimikas, lui prend le ballon, s'échappe et mystifie Kelleher (36e). Pas volé, mais tout de même surprenant, cela permet à Toulouse de virer en tête à la pause dans une ambiance de feu, avec le public qui croit à l'exploit.
Liverpool est vexé, et Klopp fait rentrer l'artillerie lourde au retour des vestiaires. Mais c'est Suazo qui manque l'immanquable seul face à Kelleher, laissant la possibilité de regrets en fin de partie. Et encore plus quand Thijs Dallinga remporte lui son face-à-face, mais le but est refusé pour une faute peu évidente du Néerlandais. Dans la foulée, Salah, à peine rentré, est proche d'égaliser mais bute sur la défense locale.
Le Stadium est absolument bouillant, et explose de nouveau quand Dallinga, bien trouvé à l'entrée de la surface, envoie une frappe croisée poteau rentrant pour faire le break (58e). On n'ose y croire, Toulouse est en train de faire tomber un géant européen. Les Reds frôlent même le naufrage quand Dallinga double la mise de près, mais cette fois, le hors-jeu est indiscutable (67e).
Mais comme précisé précédemment, et sur une remise de la tête de Gomez, Nicolaisen et Casseres se mélangent les pinceaux, le second nommé marque contre son camp (74e). Mais le doute ne va durer que quelques instants, et sur un centre tir de Suazo heureusement dévié par Kelleher, Frank Magri s'en va fusiller le portier adverse au second poteau, et cette fois, la victoire semble avoir choisi son camp (76e).
Liverpool tente bien un dernier effort, mais il n'y a plus la moelle chez les Reds, qui tentent de revenir, et c'est finalement Diogo Jota, après un petit numéro, qui vient adoucir la note des Reds. La fin de match est totalement bouillante, Liverpool pousse fort pour arracher un nul qui serait un petit miracle. Après une action absolument confuse, Jarell Quansah vient faire taire le Stadium, mais la VAR intervient et préserve de justesse la victoire locale.
Après être passé par toutes les émotions, Toulouse s'impose finalement 3-2. Une victoire qui fera date pour l'une des plus grandes soirées européennes de l'histoire du club. Cerise sur le gâteau, le succès de LASK dans l'autre match fait qu'une seule victoire sur les deux derniers matchs fera du TFC un barragiste. À minima. Quelle soirée !