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L'Union Saint-Gilloise, un adversaire similaire en quête de finition contre Toulouse

Julie Marchetti
L'Union Saint-Gilloise à l'entraînement avant le match contre Toulouse.
L'Union Saint-Gilloise à l'entraînement avant le match contre Toulouse.Profimedia
Ce jeudi, Toulouse met un pied en Europe en se rendant en Belgique pour affronter l'Union Saint-Gilloise. Club régulier et constant au sein de l'élite belge, il mettra tout en oeuvre pour déstabiliser les violets malgré son problème d'efficacité face au but.

Ce n'est plus un petit poucet dans le monde européen. L'Union Saint-Gilloise s'apprête à entamer sa troisième saison consécutive dans une compétition à travers le vieux continent et se frotte d'emblée à Toulouse, nouvel arrivant. Si le Téfécé sera d'abord en phase de découverte, les Belges, eux, entendent bien prendre l'ascendant directement et se placer confortablement dès le premier match à la tête du groupe E.

Travail et régularité

L'Union Saint-Gilloise a impressionné la planète foot il y a deux ans lorsque, tout juste promue en première division belge, elle est parvenue à se hisser à la 2e place du Championnat. Fraiche, motivée, travailleuse, l'équipe s'est petit à petit imposée pour conserver ses chances européennes. Un peu comme Toulouse, en réalité.

Club évoluant en Ligue Europa l'an passé, l'USG a délivré des performances solides, et a fini 1re de sa poule. Elle a cependant faibli face à Leverkusen en 1/4 de finale (5-2 au cumul des scores). Cela ne l'a pas empêché de finir l'année à la 3e place de Pro League. Habitué à la pression et à évoluer au haut niveau, l'équipe arrive en possession de ses moyens contre Toulouse, malgré un mauvais début de saison 2023-24. 

9e du Championnat belge, l'USG a perdu Teddy Teuma (parti à Reims) cet été, mais surtout, a vu son buteur Victor Boniface, être transféré à Leverkusen. Un coup dur dont le club se remet toujours. Il peut néanmoins s'appuyer sur Dennis Eckert Ayensa, auteur de 5 réalisations en 6 matchs. 

Défait par Genk samedi (0-2), les Apaches ont tout de même démontré une belle adversité (25 tirs contre 7) et de la technique en phase offensive. Ceci a poussé leur entraîneur, Alexander Blessin à leur répéter qu'ils "méritaient plus" et qu'ils "prenaient le positif pour la Ligue Europa". "Le football est parfois très injuste. Parce que nous jouons vraiment un très bon match aujourd'hui. Les chiffres ne sont pas les seuls à le montrer. J'ai aussi vu une équipe qui a mis tout son cœur dans ce match", s'est-il également insurgé après la rencontre.

Une finition à revoir, une motivation à garder

270 minutes. Cela fait plus de trois matchs que l'Union Saint-Gilloise n'a pas marqué autrement que sur penalty. Un pauvre ratio qui ne fait évidemment pas les bonnes affaires de l'équipe belge. La réalité est là. Les joueurs peuvent engager toutes les actions qu'ils souhaitent, la finition n'est pas là et les empêche de faire preuve d'efficacité. 

Face à un Guillaume Restes en très bonne forme et une défense toulousaine n'ayant encaissé jusqu'à présent que quatre buts, les Belges ont du pain sur la planche. Ils tenteront cependant tout ce qu'ils peuvent pour mettre à mal l'équipe du sud de la France. 

"On va jouer à 100%", a affirmé l'entraîneur de la formation avant la rencontre. "On veut gagner tous les matchs, même si ce sera difficile. Toulouse a changé quatre fois de système en Ligue 1. Il faudra donc surtout s'occuper de nous-mêmes, vraiment s'amuser et montrer nos qualités. On va mettre l'accent sur notre propre jeu. On connaît les qualités de Toulouse mais on ne peut pas s'adapter". 

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