Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Lyon assomme l'Olympiakos en six minutes et signe son retour en Europe par une victoire

Sébastien Gente
Rayan Cherki a débloqué la situation.
Rayan Cherki a débloqué la situation.OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
Peu précis pendant une heure, l'Olympique Lyonnais a fini par trouver la clé de la défense de l'Olympiakos et s'impose 2-0, un résultat qui pourrait se révéler crucial dans la saison lyonnaise et dans son parcours en Ligue Europa.

Il fallait remonter au 14 avril 2022 pour trouver trace d'un match européen de l' Olympique Lyonnais, un quart de finale retour de Ligue Europa perdu contre West Ham. C'est dans cette compétition que l'OL faisait son retour, en commençant ce soir dans un Groupama Stadium partiellement fermé pour la récéption de l' Olympiakos, soit le dernier vainqueur de la Ligue Europa Conférence. 

Très vite, Lyon tentait d'emballer la rencontre, notamment sur une première frappe signée Alexandre Lacazette (3e). Bien campé dans le camp grec, l'OL avait néanmoins du mal à se créer de réelles occasions. Beaucoup de centres dangereux, de percussion mais une construction moyenne et une certaine forme de Rayan Cherki dépendance assez indigeste.

En face, les Grecs avaient du mal à exister, puisque fortement privés de ballon. Lyon continuait de dominer, notamment sur une frappe de Ernest Nuamah (21e), avant une énorme occasion sous la forme d'un face-à-face gâché piètrement par Rayan Cherki (24e). Fatalement, l'Olympiakos prenait confiance, et Lucas Perri devait pour la première fois s'employer sur une belle frappe signée Rodinei (32e). 

En chiffres, la première période lyonnaise était réussie : plus de 60% de possession de balle, 8 tirs, mais toujours un contrôle un peu long ou alors une passe mal assurée pour gâcher les quelques initiatives intéressantes. Pas de quoi pavoiser à la pause (0-0), mais au moins, il y avait la place pour faire bien mieux ensuite. 

Ce qui était proche d'arriver en moins de trois minutes, quand Lacazette trouvait le poteau sur une frappe contrée, ce qui réveillait enfin ce demi-stade, qui hurlait quelques instants plus tard sur une situation litigieuse autour de Malick Fofana dans la surface. Dans la foulée, Lucas Perri sortait une parade réflexe de haut niveau, et le match pouvait enfin commencer. 

La pression lyonnaise s'intensifiait alors, sur une tête de Corentin Tolisso notamment, avant une énorme occasion de ce même Tolisso, qui enchaînait contrôle et frappe de façon supersonique mais butait sur un Konstantinos Tzolakis inspiré. L'Olympiakos devait finir par craquer et allait craquer quand Cherki se jouait enfin de son vis-à-vis pour envoyer une lourde frappe sous la barre et délivrer le Groupama Stadium (65e).

L'Olympiakos n'avait pas le choix et partait à l'assaut, manquant d'égaliser dans la foulée quand Marko Stamenic frolait le cadre sur un somptueux retourné. Mais les Grecs se découvraient, et Lyon en profitait rapidement quand Saïd Benrahma, à peine entré en lieu et place de Cherki, était trouvé en profondeur et gagnait son face-à-face pour assommer les visiteurs et mettre l'OL aux portes de la victoire (71e).

En six minutes, Lyon avait creusé le trou et poussé l'Olympiakos dedans. Du moins le croyait-on. Car les Grecs semblaient amorphes mais manquaient de bénéficier d'un incroyable coup de bol, quand Duje Caleta-Car déviait un centre anodin dans ses filets à l'aube des arrêts de jeu. Heureusement, la VAR venait à la rescousse des Lyonnais, et scellait pour de bon le destin du match. 

L'Olympique Lyonnais s'impose donc 2-0 et signe de la plus belle manière son retour sur la scène européenne. Certes, tout est loin d'être parfait, mais ce genre de match peut très certainement signer le début d'une embellie. Reste à confirmer, mais en tout cas, la campagne de Ligue Europa des Gones est parfaitement lancée. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)