Sans Messi et son ancien coéquipier barcelonais Jordi Alba, Miami a eu du mal à rivaliser avec un Houston entreprenant et n'a pas eu à se plaindre du résultat.
Le copropriétaire de Miami, David Beckham, qui a assisté au match en compagnie de son ancien coéquipier du Real Madrid, Zinedine Zidane, avait espéré une nouvelle soirée de fête après le triomphe de l'équipe en Coupe de la Ligue le mois dernier. Mais Miami a manqué d'intensité et d'idées face à l'impressionnante équipe de Houston de Ben Olsen.
L'entraîneur Gerardo Martino a quant à lui parlé de "cicatrices" dues à une ancienne blessure. "Il n'était pas prudent de le faire jouer, nous ne pouvions même pas envisager de le faire jouer quelques minutes parce que nous aurions pris des risques", a déclaré Martino après le match.
L'ancien entraîneur du FC Barcelone et de l'Argentine a déclaré qu'il s'attendait à ce que Messi joue à un moment ou à un autre lors des cinq matches qu'il reste à Miami pour la saison régulière de la MLS. "Il jouera certainement avant la fin du championnat. Nous allons voir match par match comment les choses évoluent et si le département médical peut lui donner le feu vert pour jouer sans risque", a-t-il ajouté.
Martino, quant à lui, a déclaré que la saison de Miami commençait enfin à le rattraper. "Je pensais que c'était une équipe très épuisée, c'est la réalité", a-t-il dit. "La réalité, c'est que nous allions ressentir les conséquences de tant de matches."
En l'absence de Messi, Houston a pris le dessus dès le début du match, faisant circuler le ballon avec confiance et détermination tandis que Miami peinait à prendre le plis. Drake Callender est contraint à un double arrêt sur une frappe de Nelson Quinones au second poteau, le gardien de Miami repoussant le ballon et s'interposant bien sur la reprise de Corey Bair. Mais Houston a pris l'avantage à la 24ᵉ minute grâce à une contre-attaque parfaite, le Brésilien Artur servant Griffin Dorsey qui s'est infiltré dans le terrain et a frappé au premier poteau.
Une domination totale
Houston dominait totalement, passant le ballon avec une rapidité qui laissait Miami dans l'ombre, et ne tardait pas à doubler son avantage.
L'ailier colombien Quinones s'enfonce dans la surface depuis le flanc gauche et DeAndre Yedlin, le latéral droit de Miami, s'élance désespérément et s'écrase au sol. L'attaquant français Amine Bassi ne commettait aucune erreur sur le point de penalty et portait le score à 2-0.
Martino effectuait deux changements à la pause, en faisant entrer l'attaquant vénézuélien Josef Martinez et le milieu de terrain équatorien Dixon Arroyo. Martinez a eu l'occasion de ramener Miami dans le match à la 56ᵉ minute, sa tête passant à côté de la cage, avant que Benjamin Cremaschi n'oblige Andrew Tarbell, le gardien du Dynamo, à faire un arrêt à ras de terre. Mais alors que l'Inter poussait à la recherche d'un but, Houston s'échappait et semblait avoir terminé le match lorsque Quinones marquait après avoir été servi par Bassi, mais le but était refusé pour hors-jeu après un contrôle du VAR.
Martinez a redonné espoir à Miami en marquant du pied gauche dans les arrêts de jeu sur un ballon de l'Argentin Facundo Farias. Mais c'était trop peu, trop tard pour Miami et Houston a mérité de remporter sa deuxième U.S. Open Cup, qui s'ajoute à son triomphe de 2018. Miami avait remporté la Leagues Cup le mois dernier avec Messi en grande partie impliqué, mais ils doivent maintenant se battre pour se qualifier pour les play-offs de la Major League Soccer avec l'incertitude sur l'état de santé de leur star argentine.
L'entraîneur de Houston, Ben Olsen, a déclaré que son équipe avait exploité les absences de Messi et d'Alba. "Nous nous sommes préparés toute la semaine pour Messi et Alba et, soyons honnêtes, c'est une équipe différente (avec eux). Je pense qu'il leur a manqué et qu'Alba leur a manqué", a-t-il déclaré.
