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Les Girondins de Bordeaux vont rejouer au Matmut et restent en redressement

Le Matmut Atlantique en avril dernier.
Le Matmut Atlantique en avril dernier.ROMAIN PERROCHEAU/AFP
Les Girondins de Bordeaux, rétrogradés en National 2, ont trouvé lundi un accord pour continuer à jouer au stade Matmut Atlantique, a-t-on appris de sources proches du dossier, incitant le tribunal de commerce à valider ce mardi la poursuite du redressement judiciaire.

L'équipe sextuple championne de France, en pleine déconfiture sportive et financière, avait été contrainte de débuter sa saison en championnat amateur à huis clos dans le modeste stade Sainte-Germaine, en banlieue de Bordeaux.

Une absence de billetterie qui faisait planer le risque d'une liquidation judiciaire du club, lourdement endetté (118 millions d'euros de passif). Mais l'accord signé lundi soir avec SBA, exploitant du Matmut Atlantique (42 000 places), doit permettre au club de retrouver l'enceinte dès samedi contre les Voltigeurs de Châteaubriant et d'y jouer toute la saison – sauf quand d'autres événements y seront programmés.

Dans la foulée, le tribunal de commerce de Bordeaux a validé ce mardi la poursuite du redressement judiciaire jusqu'au 30 janvier, avec une prochaine audience le 29 octobre. Présent au tribunal, le propriétaire Gerard Lopez a refusé de s'exprimer à l'issue du délibéré.

Lundi, dans un entretien à Sud Ouest et à France Bleu, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois avait évoqué un budget de 7 à 8 millions d'euros cette saison, avec un nouvel "apport" de sa part. Gerard Lopez, qui dit avoir abandonné une créance de 38 millions d'euros avec une clause de remboursement en cas de remontée du club, espère "nettoyer le bilan de manière intelligente" et "faire rentrer un investisseur" qui apporte "25 à 35 millions d'euros".

Un retour au stade Matmut était l'une des deux conditions fixées par le tribunal de commerce pour éviter une liquidation du club, placé en redressement judiciaire fin juillet, privé de son statut professionnel et dépouillé du centre de formation ainsi que de la section féminine.

La Métropole de Bordeaux, propriétaire du stade construit pour l'Euro 2016 dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP) de 310 millions d'euros jusqu'en 2045, s'est engagée sur l'autre condition : ne pas exiger de loyer des Girondins cette saison. Selon une source proche du dossier, l'accord avec SBA prévoit que cette filiale des groupes de BTP Vinci et Fayat obtienne des "frais techniques" d'organisation (45 000 à 51 000 euros par match), ainsi que des garanties de paiement.

Après trois rencontres de N2 (poule B), l'équipe entraînée par Bruno Irles est 15ᵉ et avant-dernière avec 2 points.

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