Ils continuent en 4-2-3-1, mais ne sont plus sous les ordres de Roberto de Zerbi. Les Seagulls de Brighton ont entamé la saison de la plus belle des manières avec deux victoires. En démonstration face à Everton et solides contre Manchester United, les joueurs ont prouvé qu'ils pouvaient encore se battre pour les places européennes cette année. Le tout même dépossédé de certains de leurs anciens coéquipiers.
Une équipe particulièrement stable
C'est simple. Brighton n'a pas perdu le moindre match depuis la dernière journée de Premier League (le 19 mai dernier). Lors de sa préparation, l'équipe n'a cessé d'enchaîner les succès avec 23 buts marqués contre 4 encaissés toutes compétitions confondues.
De plus, le mercato a été des plus réussis. Hormis le départ de De Zerbi et l'arrivée de Fabian Hürzeler, Brighton a transféré ses indésirables. Le club a perdu Pascal Gross et Ansu Fati, mais se satisfait pleinement de Danny Welbeck à sa pointe. Et avec un bon milieu de terrain, ayant pris ses marques et ses automatismes l'an passé (James Milner - Billy Gilmour), la mayonnaise prend.
"Danny est un modèle et je peux aussi apprendre de lui parce qu'en fin de compte, il a vécu une expérience que je n'ai jamais vécue en tant que joueur", a souligné Hürzeler.
"Avec James, dès la première seconde, j'ai compris qu'il était un leader. Et dès la première seconde, j'ai compris pourquoi il a eu cette carrière couronnée de succès. Parce qu'il est un modèle de préparation à l'entraînement et de bonne régénération. Il est très exigeant et très honnête. Il aide l'équipe par son honnêteté, en montrant son professionnalisme et en donnant cent pour cent à chaque séance d'entraînement. C'est la même chose qu'avec Danny, j'essaie d'utiliser les connaissances de Milly."
Très bons à la récupération, mais aussi dans un jeu de passes rapides, les hommes de l'entraîneur allemand n'hésitent pas à perforer les défenses adverses. Cela leur permet non seulement de marquer, mais aussi d'être considéré. Surtout après leur coup d'éclat face à United (2-1). Et toute cette émulsion positive va devoir faire front à l'Emirates Stadium ce week-end.
"On ne fera pas que défendre"
"C'est une équipe qui se débrouille très bien." Les mots de Mikel Arteta ont raisonné en conférence de presse vendredi. Le coach d'Arsenal n'a pas hésité une seconde avant de répondre aux journalistes. Brighton est en pleine forme et posera forcément des problèmes aux Gunners.
Et ce n'est pas son homologue qui dira le contraire. Certes, les Londoniens se sont imposés face à Aston Villa et à Wolverhampton, mais ont montré quelques signes de faiblesse en début de match. Aux Seagulls d'en profiter pour les piéger. "Bien sûr, ils ont des joueurs spéciaux", a renvoyé l'entraîneur allemand.
"Mais, c'est un sport d'équipe. On va se présenter en tant que bonne équipe. On sait qu'on va souffrir. On défendra ensemble. On ramènera notre jeu là-bas, notre goût pour la possession. On ne fera pas que défendre."
