Trois fois décisif, le jeune Conor Bradley mène Liverpool à la victoire face à Chelsea
Ce choc de milieu de semaine en Premier League a tenu toutes ses promesses ! Cinq buts marqués et des Reds en feu face à des Blues trop désorganisés, le championnat anglais a offert un sacré spectacle.
Dès l'entame de match, on a senti Liverpool davantage concerné et surtout bien mieux tactiquement. Avec ballon, l'équipe de Klopp a tout de suite quoi faire du ballon et prenant de vitesse leur adversaire en transition. Rien de révolutionnaire, mais diablement efficace, le leader du championnat a récité son football. Celui d'une verticalité extrême portée par de très belles individualités. Le trio d'attaque, composé de Diogo Jota, Darwin Núñez et Luis Diaz, a été brillant.
Pourtant, c'est Chelsea qui aurait pu ouvrir le score si l'arbitre Paul Tierney avait décidé d'accorder un pénalty après une faute sur Conor Gallagher (6ᵉ). En réponse, Nunez se montre dangereux deux fois en dix minutes (8ᵉ et 18ᵉ), mais la réussite le fuit d'entrée.
Ce n'est pas le cas de Jota qui marque au terme d'une belle action collective, magnifiée par le jeune Conor Bradley auteur du centre décisif sur son côté droit. Né en 2003, le Nord-Irlandais formé chez les Reds a fêté sa première titularisation à domicile en Premier League ce mercredi soir. Et de quelle manière !
Car, comme si ça ne suffisait pas, c'est lui qui enfonce Chelsea à la 39ᵉ sur une transition parfaitement exécutée, Bradley trouvant l'espace nécessaire pour prendre la défense des Blues à revers. Son tir croisé n'a laissé aucune chance à Djordje Petrovic. Dans le temps additionnel, Nunez manque un pénalty et poursuit sa soirée maladroite.
En seconde mi-temps, le récital se poursuit, et ce, malgré les changements opérés par Mauricio Pochettino. Son équipe n'y est pas et surtout : elle semble impuissante face au collectif de Liverpool. Bradley délivre sa seconde passe décisive à la 65ᵉ à l'aide d'un nouveau centre délicieux. C'est Dominik Szoboszlai qui a parfaitement suivi et trompe Petrovic d'une tête imparable.
Christopher Nkunku – rentré à la 46ᵉ –, réduit la marque à vingt minutes de la fin au terme d'une belle action individuelle, mais le Français ne peut rien faire lorsque Luis Diaz pousse une quatrième fois le ballon dans son but (79ᵉ). Le Colombien parachève le succès des siens en démontrant qu'ils ne laissent aucune miette devant un public en folie. Nunez a été à la passe, lui qui a touché quatre fois les montants ce soir.
Ainsi, les Reds confortent leur place de leader et possèdent provisoirement cinq points d'avance sur le deuxième.
City et Tottenham assurent
Citizens et Spurs jouaient un peu plus tôt dans la soirée, ils ont tous les deux battu leur adversaire. L'équipe de Pep Guardiola recevait Burnley, tandis que celle d'Ange Postecoglou accueillait Brentford.
Manchester City n'a eu aucun mal à dérouler son football et Julian Alvarez a notamment inscrit un doublé en six minutes (16ᵉ et 22ᵉ). Sur son second but, Kevin De Bruyne a délivré la passe décisive, la 104ᵉ de sa carrière en Premier League. Au retour des vestiaires, Rodri a ajouté une troisième réalisation au tableau d'affichage, entérinant définitivement le résultat de la rencontre.
La réduction du score dans les arrêts de jeu du jeune Belge Ameen Al Dakhil est anecdotique, Burnley est toujours autant en difficulté lorsqu'il s'agit d'affronter City.
De son côté, Tottenham s'est fait peur, mais a parfaitement réagi. Menés 1-0 dès la 15ᵉ par l'intermédiaire de Neal Maupay, les Spurs ont frappé trois fois en huit minutes ! Destiny Udogie (48ᵉ), Brennan Johnson (49ᵉ) et Richarlison (56ᵉ) ont su renverser la situation. Ivan Toney a réduit la marque, inscrivant son second but depuis son retour lors de la dernière journée, mais les Bees ont manqué un chouïa de réalisme.
Au classement, les Skyblues reviennent à égalité avec Arsenal – mais avec un match en moins –, tandis que les Spurs sont remontés au 4ᵉ rang, dépassant ainsi Aston Villa.