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Dimitri Payet lance enfin sa saison au Brésil

Dimitri Payet a inscrit son premier but avec Vasco de Gama mercredi.
Dimitri Payet a inscrit son premier but avec Vasco de Gama mercredi. AFP
Un éclair dans la nuit pluvieuse de Rio pour remettre les pendules à l'heure. En inscrivant mercredi son premier but avec son nouveau club de Vasco de Gama, Dimitri Payet a montré qu'il n'était pas venu au Brésil pour faire du tourisme.

Deux mois après avoir été accueilli en héros par des milliers de supporters à l'aéroport, son bilan était jusque-là peu flatteur, avec seulement une passe décisive en six matches.

D'une frappe sèche du gauche à ras de terre depuis l'entrée de la surface à la 58ᵉ minute de jeu, l'international français de 36 ans a permis à son équipe de s'imposer face à Fortaleza (1-0) et de sortir momentanément de la zone de relégation.

Le tout dans un stade Sao Januario plein à craquer et qui scandait son nom en reprenant la mélodie de "Prefixo de Verao", un classique du carnaval de Salvador de Bahia.

"Marquer mon premier but face à ce public, c'est vraiment incroyable !", a dit l'ancien Marseillais au micro de TV Globo, au moment de recevoir de trophée d'homme du match.

"C'est quelque chose que j'attendais depuis longtemps, mais il fallait que je retrouve du rythme. Ce soir, j'en ai eu un peu plus, ça m'a permis d'être plus présent dans les 30 derniers mètres", a ajouté le numéro 10 de Vasco, qui a signé un contrat jusqu'en juin 2025.

Plus à l'aise dans l'axe 

Une des clés de cette réussite : un repositionnement dans l'axe à la mi-temps, après une première période plutôt terne sur l'aile gauche.

"À son âge, il vaut mieux ne pas lui donner trop d'obligations défensives. Il doit jouer dans l'axe, avec plus de liberté, pour mettre à profit sa qualité technique et sa vista, se rapprocher du but et mieux servir les attaquants", dit à l'AFP Emanuelle Ribeiro, qui suit le club de Vasco au quotidien pour le site Globo Esporte (GE).

Lors de ses deux premiers matches, contre Bahia (1-1) et Fluminense (4-2), Payet n'avait pas été titulaire, mais il avait fait bonne impression en entrant en jeu pour évoluer dans l'axe, derrière les attaquants.

Sa première titularisation, sur l'aile gauche, contre Coritiba (5-1) a été couronnée de succès, avec une passe décisive, mais il n'a pas su reproduire cette bonne performance par la suite et s'est retrouvé sur le banc pour les deux dernières rencontres avant la trêve internationale.

Une trêve qui lui a fait du bien, pour revenir plus affûté physiquement pour le match contre Fortaleza.

Il avait clairement besoin d'un temps d'adaptation après être resté de longs mois sans jouer depuis son départ de l'Olympique de Marseille en juillet, à l'issue d'une dernière saison décevante en France, avec seulement 11 titularisations et 27 matches joués.

"Être patient" 

En dehors du terrain, l'adaptation semble se passer plutôt bien. "Les gens du club nous disent qu'il a déjà créé des liens avec ses coéquipiers malgré la barrière de la langue. Il fait des efforts pour parler le portugais et apprécie beaucoup notre culture, ainsi que la cuisine brésilienne", explique Emanuelle Ribeiro.

Les maillots floqués à son nom avec le numéro 10 se vendent comme des petits pains : 11.000 en un peu plus de deux mois, du jamais vu sur une aussi courte période depuis des années, selon une source du club.

"C'est un grand joueur. Il est resté longtemps sans jouer, mais il va nous apporter encore beaucoup de joie", assure Renata Cardoso, enseignante de 47 ans qui arbore un blouson de Vasco à l'effigie de Bob Marley aux abords du stade quelques heures avant le coup d'envoi du match contre Fortaleza.

Après la rencontre, les commentaires de fans du club carioca ont inondé les réseaux sociaux. "C'est pour ça que Payet a été recruté, pour être décisif dans les matches compliqués", a publié par exemple Thiago Tuzi sur X (anciennement Twitter).

Cet engouement devrait encore monter d'un cran s'il brille dimanche face au grand rival Flamengo, au Maracana.

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