Endrick et Vitor Roque se sont neutralisés dans le "Clasico du futur"
Le duel individuel et collectif a été parfaitement équilibré. Palmeiras, l'équipe d'Endrick, et Paranaense, l'équipe de Vitor Roque, se sont quittés sur un match nul 2-2. Les deux joueurs ont marqué et se sont distingués au cours d'une mi-temps.
A travers cette rencontre, jouée à l'Arena da Baixada, le stade de l'Atletico Paranaense, Palmeiras a mené 2-0, mais leurs adversaires ont réussi à égaliser.
Endrick, 16 ans (il fêtera ses 17 ans le 21 juillet), a été la star de la première mi-temps. Il a obtenu un penalty à la quatrième minute, qu'il a lui-même tiré et manqué, a marqué à la 21e minute d'une tête sur un centre de Breno Lopes, puis a frappé sur le poteau à l'approche de la mi-temps. Le jeune attaquant, qui n'a parfois pas la confiance de son entraîneur Abel Ferreira pour débuter, a été le grand protagoniste des 45 premières minutes.
Son ami Vitor Roque (18 ans en février) a pris l'ascendant en seconde période. Sur un centre de ce dernier, Vitor Bueno a obtenu un penalty et, toujours de la tête, a profité d'une bonne course et d'une passe de Madson pour porter le score à 2-2.
Avec une avance de 1 à 2 buts, l'entraîneur portugais de Palmeiras, voulait renforcer son système défensif et reconstruire le schéma tactique après le remplacement de Garcia. Il a donc fait rentrer Endrick, qui venait de réaliser une grande performance. Au final, il n'a pas réussi à décrocher la victoire.
Endrick a conclu un contrat avec le Real Madrid pour 35 millions d'euros plus 25 millions de bonus et rejoindra le club à l'été 2024, lorsqu'il aura eu 18 ans. Pour sa part, Vitor Roque, a un accord avec Barcelone, en attendant la signature entre les deux clubs, pour être un joueur du Barça pendant six saisons, jusqu'en 2029. Le directeur sportif de Paranaense, Alexandre Matos, l'a lâché pour 35 millions plus 15 millions d'euros de bonus. Le jeune attaquant a le vent en poupe et a marqué sept buts en 13 matches.
A la fin de l'affrontement, les deux joueurs se sont embrassés au centre du terrain, ont échangé leurs maillots et se sont fait des confidences à l'oreille, qui sait s'ils ne parlaient pas du nombre de fois que ce duel se répétera à l'avenir au Camp Nou et au nouveau Bernabéu.