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La police frappe les "ultras" milanais et leurs activités mafieuses

Les ultras de l'Inter en déplacement chez l'Udinese ce week-end.
Les ultras de l'Inter en déplacement chez l'Udinese ce week-end.MATTIA RADONI/NurPhoto via AFP
La police italienne a mené ce lundi une opération coup de poing contre les "ultras" des clubs de foot de l'AC Milan et de l'Inter, infiltrés par la mafia et soupçonnés de contrôler tout un éventail d'activités juteuses autour des stades.

La police et les douanes ont arrêté 19 personnes et mené des perquisitions tous azimuts au terme d'une "maxi enquête" dirigée par le parquet antimafia de Milan, qui a convoqué une conférence de presse à 11h30.

L'enquête a mis au jour "l'existence d'infiltrations criminelles au sein des ultras impliquant les principaux dirigeants des associations de supporters des deux principales équipes de football de Milan", précise un communiqué du procureur de la République de Milan.

Une source policière a indiqué à l'AFP que les chefs des ultras des deux clubs de la capitale lombarde, Luca Lucci et Renato Bossetti, figurent parmi les personnes interpellées. Les mis en cause encourent de longues années de prison pour association de malfaiteurs à caractère mafieux, extorsion, faux et usage de faux ou encore violences volontaires.

Cette opération survient un mois à peine après la mort d'un supporter influent de l'Inter et membre de la mafia calabraise 'Ndrangheta, Antonio Bellocco, poignardé à mort le 4 septembre en banlieue milanaise au cours d'un litige par Andrea Beretta, un des prédécesseurs de Renato Bossetti.

La mort d'Antonio Bellocco illustre la présence de la mafia au sein des groupes de supporters radicaux dans le football italien, attirée par les revenus tirés de la vente illégale de billets et de places de parking, la restauration ou encore le trafic de drogue.

Condamné à de multiples reprises pour des faits de violence et trafic de stupéfiants, Andrea Beretta avait pris du galon parmi le "Virage nord" du stade San Siro après l'assassinat de Vittorio Boiocchi en octobre 2022. À l'époque, la presse italienne avait fait état d'écoutes téléphoniques dans lesquelles Boiocchi se vantait de gagner 80 000 euros par mois grâce à ses seules fonctions de chef des ultras.

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