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Vu d'Italie : Gianluigi Buffon, l'histoire d'un des plus grands qui n'a pas tout gagné

Gigi Buffon avec la Coupe du monde en 2006.
Gigi Buffon avec la Coupe du monde en 2006.Profimedia
Sans ses arrêts et son charisme, l'Italie de Lippi aurait difficilement pu remporter la Coupe du monde 2006. France Football a récompensé le capitaine Fabio Cannavaro au nom de tous les Azzurri, mais s'il y en a un qui le méritait un peu plus que les autres, c'était "Gigi".

Lorsqu'une légende comme Gigi Buffon prend sa retraite, les souvenirs des différentes générations de supporters qui sont nés, ont grandi et ont vieilli en regardant le gardien de but né à Carrare il y a 45 ans resurgissent.

Voir et admirer ses qualités incontestables qui, sans l'ombre d'un doute, ont fait de lui l'un des meilleurs gardiens de but de l'histoire du football. Parce qu'on peut aimer plus ou moins Buffon, mais pas discuter de ses qualités. Même si – sauf lorsqu'il portait le maillot de l'Italie – vous avez toujours espéré que son équipe perde.

Sa retraite permet d'ajouter une nouvelle pièce au précieux patrimoine du football italien. Un souvenir auquel tous les fans des Azzurri sont attachés, d'autant plus que l'équipe nationale ne s'est pas qualifiée pour les deux dernières Coupe du monde.

Il était également sur le terrain le 13 novembre 2017, lorsque l'Italie de Ventura a été éliminée par la Suède : "Il est dommage que le dernier match officiel ait coïncidé avec une non-qualification pour la Coupe du monde", avait-t-il déclaré en pleurs.

Mais il ne faisait pas partie du problème et la suite des événements l'a confirmé. Après tout, comment quelqu'un qui n'a pas gagné le Ballon d'or dans sa carrière uniquement parce qu'il est moins médiatique de le donner à un gardien de but pourrait-il être un problème ?

Pourtant, sans ses arrêts et son charisme, l'Italie de Lippi aurait difficilement pu remporter la Coupe du monde en 2006. France Football avait récompensé le capitaine Fabio Cannavaro au nom de tous les Azzurri, mais s'il y en a un qui le méritait un peu plus que les autres, c'est bien Buffon.

Les débuts du mythe.
Les débuts du mythe.Profimedia

Ses débuts avaient eu lieu 21 ans avant la nuit magique de Berlin, au stade Tardini de Parme, lorsqu'un inconnu aux cheveux longs avait réussi à arrêter l'équipe milanaise de Fabio Capello. Des débuts prédestinés. Et ce fut effectivement le cas.

Gigi n'a pas trahi les attentes qu'il s'était créée. Tout comme il n'a pas trahi les supporters ducaux lorsqu'il a rejoint la Juventus, ce qui était une conséquence naturelle des événements. De même, il n'a pas trahi les Bianconeri lorsque la Juve a été reléguée. Il est également allé en Serie B, avec le capitaine Del Piero.

La finale de Ligue des champions 2015.
La finale de Ligue des champions 2015.Profimedia

Son seul regret, outre la non-qualification pour la Coupe du monde 2018, est de ne pas avoir remporté la Ligue des champions. Difficile pour Buffon d'oublier les finales perdues contre le Milan, le FC Barcelone et le Real Madrid

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