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Pour le Fenerbahçe, c'est le derby de la dernière chance

Flashscore, avec AFP
Les joueurs du Fenerbahçe le week-end dernier.
Les joueurs du Fenerbahçe le week-end dernier.YAGIZ GURTUG/Middle East Images via AFP
Le Fenerbahçe affronte ce dimanche son ennemi juré Galatasaray, un derby stambouliote que le Fener doit à tout prix gagner pour conserver une chance de remporter le championnat, qui se refuse à lui depuis une décennie.

À deux journées de la fin, l'espoir est plus que mince pour le club de la rive asiatique d'Istanbul, deuxième à six points de Galatasaray, le grand rival qui jouera devant son bouillant public et n'a plus besoin que d'un point pour être assuré du titre.

"Mathématiquement, nous sommes toujours dans la course. Nous allons gagner les deux matches restants et nous verrons bien le résultat à la fin", a déclaré Ismail Kartal, l'entraîneur des Canaris, refusant de rendre les armes avant la "bataille" d'Istanbul.

Cette fin de championnat possède un goût amer pour le Fenerbahçe, qui a longtemps fait la course en tête et qui, avec 93 points, a déjà égalé son record en SüperLig, vieux de près de trente ans. L'équipe, portée par son vétéran bosnien Edin Dzeko, auteur de 20 réalisations en championnat, n'a concédé qu'une seule défaite depuis le début de la saison et avait fait jeu égal (0-0) face à Galatasaray à domicile lors de la phase aller.

Le Fenerbahçe, qui s'est adjugé son dix-neuvième et dernier titre de champion de Turquie en 2014 – une éternité pour ses supporters –, a laissé entretemps les Lions de Galatasaray être sacrés quatre fois, portant leur total de titres à vingt-trois.

"Relation étrange"

Affirmant que ses joueurs sont victimes d'injustices répétées, le président du Fenerbahçe, Ali Koç, a menacé fin mars de retirer son équipe de la SüperLig, une menace restée lettre morte.

Le dirigeant, selon qui trop de titres ont "échappé" à son club de manière douteuse, a dénoncé, sans en faire la preuve, "un réseau occulte dans le football turc qui décide du déroulement du championnat par l'intermédiaire des arbitres".

En signe de protestation, ses joueurs ont quitté le terrain – pour ne jamais revenir – dès les premiers instants de la Supercoupe de Turquie début avril, déjà face au Galatasaray de Mauro Icardi, meilleur buteur de la SüperLig (23 buts) devant Edin Dzeko.

Pour tenter de ramener le calme, la Fédération turque désigne depuis des arbitres assistants vidéo étrangers à chaque journée pour les matches à enjeux. Sans convaincre Ali Koç : "la Fédération entretient une relation étrange avec Galatasaray", a-t-il de nouveau lancé début mai.

Le nom de l'arbitre étranger en charge du VAR du brûlant derby stambouliote ne sera annoncé que quelques heures avant le match, prévu à 18H00 ce dimanche. Ce dernier, aura la lourde tâche de trancher toute action litigieuse dans un stade rouge et or qui rêve déjà, en cas de victoire ou de match nul du Gala, de célébrer son vingt-quatrième sacre au nez et à la barbe de son meilleur ennemi.

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