Dix jours après leur premier match officiel de la saison 2023-2024 contre Arsenal, les Citizens ont remporté leur premier trophée de la saison.
Ces derniers ne réussiront pas l'exploit de tout gagner cette année, après leur défaite le 6 août dernier contre les Gunners à Wembley, mais ils vont tout de même tenter de faire de grandes choses. Deuxième mission de la saison accomplie, ce mercredi soir, face à Séville, qui peut, au regard de la physionomie du match, s'en mordre les doigts.
Bounou et En-Nesyri montrent la voie
L'un a bien démarré en championnat ce week-end contre Burnley (3-0) – même s'il a perdu le Community Shield une semaine plus tôt -, l'autre s'est fait surprendre sur sa pelouse par une équipe de revenants, Valence (1-2), et a mal entamé son championnat. Malgré tout, la Supercoupe d'Europe, qui se déroule ce mercredi 16 août au stade Karaïskakis au Pirée, est un match avec un contexte à part.
Pour Manchester City, ce rendez-vous est l'occasion de découvrir cette "super" finale pour la première fois de son histoire, après avoir gagné la Ligue des champions le 10 juin dernier. En face, l'équipe de Séville, vainqueur de la Ligue Europa pour la 7e fois le 31 mai dernier, retrouve un match qui ne lui a réussi qu'une fois en six participations. Forcément, au vu des effectifs, les Citizens sont archi-favoris. Recruté à l'été en provenance de Leipzig pour 90 millions d'euros cet été, Josko Gvardiol est titulaire pour la première fois avec les Skyblues. Mateo Kovacic démarre également la rencontre. Du côté espagnol, du traditionnel, sans surprises.
Eh bien entendu, la maitrise du ballon est pour les hommes de Guardiola. Ces derniers prennent les devants dès l'entame et cherchent à ouvrir la marque. La première occasion arrive très tôt : Yassine Bounou est obligé d'être vigilant sur sa ligne après un coup de tête ravageur d'Aké (7e). Jack Grealish est le second citizen a tenté sa chance, mais le Marocain s'interpose une nouvelle fois sur la frappe enroulée de ce dernier (17e).
Dans ce contexte, ce sont bel et bien les Sévillans qui vont faire mouche en premier. Ces derniers peuvent remercier leur portier, héros de la finale jusqu'à l'apparition de son coéquipier en sélection, Youssef En-Nesyri. Sur un centre d'Acuña, l'attaquant de Séville s'élève dans les airs et prend le dessus sur le défenseur néerlandais. Sa tête transperce la cage d'Ederson. Les supporters andalous, venus en masse au Pirée, n'y croient pas, mais, pourtant, ce sont bien les hommes de Mendilibar qui mènent (25e).
Ce but leur donne confiance et les offensives espagnoles se multiplient. Les transitions et les dédoublements sont plus fluides et Lamela est trouvé dans la surface, après une passe à ras de terre d'Oliver Torres à droite, mais son tir s'envole dans les airs (30e).
Malgré tout, le ballon file à nouveau entre les pieds des joueurs de Manchester City, qui tentent, encore et encore, de revenir avant la mi-temps, en vain. Le bloc andalou instauré par Mendilibar est très discipliné et les Anglais n'arrivent pas à trouver la faille malgré les diverses tentatives.
Palmer remet City sur les rails, avant de gagner aux tirs au but
L'entame de la seconde période est compliquée pour les Citizens. Sur une nouvelle phase de transition, après un long moment de possession de Manchester City, Séville va se créer une opportunité pour faire le break. Lancé en profondeur, Ocampos se défait bien de Walker, accélère et envoie le ballon au second poteau en direction d'En-Nesyri. Le Marocain frappe en première intention, mais Ederson sort une grande parade au sol (49e).
L'attaquant sévillan a une nouvelle occasion trois minutes plus tard, mais son tir au ras du sol passe à gauche de la cage du Brésilien (52e).
On est alors beaucoup plus proche du second que de l'égalisation. Les Anglais n'arrivent pas à défaire le mur sévillan et les Espagnols, eux, arrivent, à chaque long ballon, à mettre à mal la défense citizen. Aké et Akanji sont sous l'eau très vite et il ne manque, à chaque fois, un rien pour que les hommes de Mendilibar marquent un nouveau but. Malheureusement, ce manque d'efficacité va se retourner contre eux.
À l'heure de jeu, Palmer est trouvé dans la surface par Rodri et ce dernier cale une tête millimétrée pour battre Bounou (60e). Pep Guardiola souffle, les siens reviennent au score, mais ils vont devoir s'ajuster défensivement s'ils veulent remporter ce trophée. Car juste après le but, En-Nesyri est une nouvelle fois trouvé sur une contre-attaque et Ederson est obligé de sortir une grande parade (62e).
Malgré tout, à 1-1, Manchester City reprend le contrôle de la balle et le jeune Anglais est tout proche d'inscrire un doublé sur une frappe enroulée du pied gauche (68e). Heureusement pour Séville, son gardien est aussi en forme que celui de l'adversaire.
Les séries de passes se multiplient, de plus en plus, aux abords de la surface des Espagnols, qui sont au bord de l'implosion. Néanmoins, cela tient sur un fil. Haaland et ses coéquipiers ont des occasions pour faire mouche encore une fois, mais un défenseur andalou est toujours là pour la contrer. Trouvé au second poteau sur un coup franc, Nathan Aké fait une tête plongeante, mais Bounou est toujours autant concentré (89e). Finalement, les deux équipes doivent se jouer cette finale aux tirs au but.
Haaland, Julian Alvarez, Kovacic, Grealish et Walker vont se montrer adroits, même si le dernier est tout proche de voir son tir repoussé par Bounou. En face, les quatre premiers tireurs la mettent au fond : Ocampos, Rafa Mir, Rakitic et Montiel. Malheureusement pour le peuple sévillan, Gudelj envoie le ballon sur la transversale d'Ederson et Manchester City remporte ainsi la première Supercoupe d'Europe de son histoire.
