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Ligue des Nations, Espagne - France : les notes de la rédaction Flashscore

Sébastien Gente
Aitana Bonmati a justifié son Ballon d'Or ce soir.
Aitana Bonmati a justifié son Ballon d'Or ce soir.AFP
Retrouvez les notes de la rédaction Flashscore pour la finale de Ligue des Nations femmes entre l'Espagne et la France, ce soir à Séville.

Les notes de la France

Peyraud-Magnin 4; De Almeida 4, Lakrar 6, Mbock 5, Karchaoui 5; Henry 6, Geyoro 5, Bacha 4, Diani 5; Katoto 4, Le Sommer 5

Les notes de l'Espagne

Cata Coll 5; Batlle 5, Paredes 6, Codina 5, Olga Carmona 7; Aleixandri 6, Jenni Hermoso 5, Bonmatí 7; Athenea 5, Caldentey 6, Paralluelo 6

La MVP : Olga Carmona

La latérale gauche a perdu le brassard de capitaine, mais pas son influence. Le danger est souvent venu de son côté, où elle a fait boire un bouillon terrible à de Almeida. Et c'est l'un de ses nombreux débordements qui a débloqué la situation, son centre pour Bonmati étant un véritable caviar. Impactante, décisive, le gros match le Jour J. 

La patronne : Aitana Bonmati

Ballon d'Or. Et dans des soirs comme celui-là, on comprend aisément pourquoi. Véritable plaque tournante du jeu espagnol, tous les ballons passent par elle. Et comme si cela ne lui suffisait pas de régir le jeu de son équipe avec talent, elle a elle-même ouvert la marque en se trouvant parfaitement placée pour convertir l'offrande de sa latérale. Un match XXL de plus pour la meilleure joueuse du monde. 

La bonne surprise : Laia Aleixandri Lopez

Pas la plus connue des Espagnoles, elle a été installée titulaire après la Coupe du monde. On peut comprendre le pourquoi du comment, puisqu'elle a été assez bluffante devant la défense. Les Bleues n'ont que rarement réussi à se rapprocher de la cage espagnole, puisqu'elle les a forcé à contourner sans succès, en n'oubliant pas de se projeter vers l'avant quand elle en a eu l'occasion. 

La déception : l'équipe de France

Un peu facile sans doute, mais entre les Bleues qui ont tenu tête à l'Allemagne avec de l'ambition dans le jeu et celles qui sont pratiquement passées à côté. On peut comprendre une tension pour une première finale internationale. Ce qu'on comprend moins, c'est l'absence de mouvement, de jeu, l'impossibilité de se projeter vers l'avant où d'aller ferrailler pour obtenir des fautes, connaissant le talent français sur coup de pied arrêté. Les Françaises ont payé cher pour apprendre, et il va falloir faire plus pour enfin ouvrir leur palmarès. 

France gouvernement

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