"Fou", "magique", "plus beau jour de ma vie" : les derniers mots des marins au départ du Vendée Globe

Yannick Bestaven (Maître Coq): "Impatient de partir. Le départ est toujours compliqué. Je n'ai pas trop dormi. Il n'y avait pourtant pas de stress parce que les conditions sont bonnes. On pense à tout, on veut faire bien alors le cerveau n'arrête pas de tourner. Tenant du titre, ça va s'arrêter à 13 h 02. Je préfère penser à ma course".

Samantha Davies (Initiatives Coeur): "Je suis trop contente d'être là aujourd'hui. Cela fait trois semaines qu'on est au village, c'est bien mais c'est long. J'ai hâte de partir, surtout dans les conditions que nous allons avoir. Je vais même pouvoir retourner faire une petite sieste dans mon bateau après avoir fait un peu de météo. Je suis excitée d'aller voir les surprises que nous réserve ce tour du monde".

Guirec Soudée (Freelance.com): "C'est le plus beau jour de ma vie. Vous avez devant vous un homme heureux, qui va retrouver son élément. J'ai de l'eau de mer qui coule dans mes veines. C'est que du bonheur... jusqu'à mon premier problème technique".

Jérémie Beyou (Charal): "C'est un peu difficile de quitter ceux qu'on aime. Autant hier j'étais content de partir, autant là, je resterais bien encore quelques jours. Mais une fois que je serai sorti du chenal, je serai concentré sur la course".

Maxime Sorel (V and B - Monbana - Mayenne): "Finalement c'était presque plus facile de partir il y a quatre ans. On est 40 bateaux au départ, dont 20 capables d'aller chercher un top 5. La bataille va être rude. Un Vendée Globe réussi, c'est un Vendée Globe bien raconté donc c'est ce que je vais essayer de faire".

Violette Dorange (Devenir) : "C'est énormément d'émotions depuis ce matin. Les au revoir avec les proches et le fait de voir les autres concurrents dans le chenal, ça me fait quelque chose. Je ne réalise rien, c'est fou et magique. Il faut prendre toute cette énergie avant d'être seule en mer. C'est incroyable".