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Gabor Kiraly : "L'Allemagne a confirmé de manière impressionnante ses prétentions au titre"

Flashscore Allemagne
Gabor Kiraly dans son légendaire pantalon de jogging gris.
Gabor Kiraly dans son légendaire pantalon de jogging gris.Profimedia
Lorsqu'il était en activité, Gabor Kiraly a notamment gardé les buts du 1860 Munich et du Hertha BSC, et est devenu légendaire grâce à son pantalon de jogging gris.

Aujourd'hui, l'international hongrois recordman (109 sélections) dirige une académie sportive dans sa ville natale de Szombathely, d'où il suit l'Euro – et bien sûr l'équipe hongroise.

La Hongrie a commencé le tournoi par une défaite initiale. Comment avez-vous vécu ce match ?

"Pendant soixante minutes, nous n'étions presque pas sur le terrain. Cela ne doit pas arriver si l'on veut se maintenir à un tel niveau. Le langage corporel de la plupart des joueurs n'était pas bon et j'ai vu une certaine facilité. Mais la dernière demi-heure a changé la donne et c'est une bonne condition pour le prochain match contre l'Allemagne."

Qu'attendez-vous du match contre l'Allemagne ?

"L'Allemagne a fêté une première européenne réussie et a confirmé de manière impressionnante ses prétentions au titre. Je dois toutefois avouer que j'ai été plutôt surpris par la très faible performance des Écossais. Si nous poursuivons ce mercredi ce que nous avons entamé contre la Suisse, l'équipe de Nagelsmann aura du mal à entrer dans le jeu."

L'entraîneur Rossi "presque à moitié hongrois"

Quel rôle joue l'entraîneur Marco Rossi dans l'évolution positive de l'équipe nationale hongroise au cours des dernières années ?

"Un rôle très important ! C'est un bon stratège et il prépare l'équipe de manière excellente pour l'adversaire éventuel. Il ne faut pas oublier depuis combien de temps il travaille en Hongrie (ndlr : Rossi est en Hongrie depuis 2012) ! Il est presque à moitié hongrois (rires)."

Peut-on parler d'une génération dorée pour la génération actuelle de joueurs hongrois ?

"Le fait est que la Hongrie a participé aux derniers tournois européens et qu'elle a manqué de peu la participation à la Coupe du monde au Qatar. En ce sens, on peut parler d'une évolution positive.

Cette évolution est due en premier lieu au président de notre fédération, Sandor Csanyi, qui tient les rênes du football hongrois depuis près de dix ans et qui s'est fixé pour objectif de replacer la Hongrie sur la scène internationale. J'espère en outre que le travail avec les jeunes commencera à porter ses fruits."

Gulasci : "un pilier absolu"

À propos du travail avec les jeunes. Comment se déroule votre académie pour jeunes ?

"C'est un projet à long terme. Nous disposons d'une bonne infrastructure et d'excellents entraîneurs pour les jeunes, qui travaillent avec application et ambition. Certains de nos joueurs ont déjà fait le saut dans le football professionnel, ce qui constitue bien sûr une incitation pour les autres enfants. Mais, comme je l'ai dit, c'est un processus à long terme qui doit être accompagné avec précaution."

Comment voyez-vous le retour de Péter Gulácsi ?

"Je suis heureux pour lui qu'il soit de nouveau pleinement présent après sa grave blessure. Depuis des années, il réalise d'excellentes performances avec le RB Leipzig et il est également un pilier absolu de l'équipe nationale."

Gulacsi est clairement le numéro un de la Hongrie.
Gulacsi est clairement le numéro un de la Hongrie.Profimedia

Vous êtes l'ambassadeur de la marque Hertha BSC. La situation actuelle du club en deuxième division vous fait-elle souffrir ?

"Bien sûr que je ne suis pas content. Je pense que mon compatriote et ami Pal Dardai a eu un travail difficile à accomplir au cours de la saison écoulée. En fin de compte, c'est l'identification avec le club qui compte. Pour moi, le Hertha restera toujours le Hertha, que ce soit en première ou en deuxième division. J'espère que la prochaine tentative sera plus fructueuse la saison prochaine."

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