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Les États-Unis à l'assaut de la forteresse européenne à l'occasion de la Ryder Cup

Les Américains avec leur trophée.
Les Américains avec leur trophée.ANDREAS SOLARO/AFP
Les États-Unis ont remporté la dernière édition de la Ryder Cup, en 2021 à domicile, mais le N°1 mondial Scottie Scheffler et ses compatriotes visent un exploit rare à partir de vendredi près de Rome : battre l'Europe sur ses terres.

C'est autour d'un château datant du XVe siècle, construit par un noble du nom de Marco Simone (sans rapport, donc avec son homonyme ex-joueur de football italien de l'AC Milan et du PSG) dans la campagne vallonnée du Latium, à l'est de Rome, que la 44ᵉ édition du duel américano-européen se tient.

L'enjeu de l'épreuve qui réunit, tous les deux ans, alternativement aux États-Unis et en Europe, 24 des meilleurs joueurs de la planète, est simple : l'Europe veut laver l'affront de 2021 (défaite 19-9) et poursuivre sa remontée au bilan historique depuis la première édition en 1927 (27 victoires américaines, 14 britanniques/européennes et deux nuls), tandis que les États-Unis visent un premier succès sur le sol européen depuis 1993.

"Je l'avais dit déjà à Whistling Straits, a rappelé cette semaine l'ancien N.1 mondial Jordan Spieth. C'est bien d'avoir gagné (il y a deux ans), mais on ne pourra parler de changement dans la dynamique de la Ryder Cup que lorsqu'on aura gagné en Europe."

"Un très beau duel"

Depuis 1993 (victoire 15-13 des États-Unis), les Américains ont, en effet, subi la loi des Européens sur leur sol six fois de suite avec des déroutes en 2006 (18,5-9,5) et plus récemment à Saint-Quentin-en-Yvelines en 2018 (17,5-10,5) et des revers cruels comme en 1997 (14,5-13,5) pour la première édition jouée hors de Grande-Bretagne et d'Irlande sur le parcours espagnol de Valderrama.

"Cela va être vraiment un très beau duel cette année, a estimé Spieth qui représentera les États-Unis pour la 5ᵉ fois. Ils ont du côté européen des joueurs qui ont un niveau fantastique, surtout ces dernières semaines. Cela va être compliqué, mais notre groupe est costaud."

Européens et Américains sont quasiment dos à dos au nombre des joueurs classés dans les dix meilleurs mondiaux : six du côté américain, Scottie Scheffler (1ᵉʳ), Patrick Cantlay (5ᵉ), Xander Schauffele (6ᵉ), Max Homa (7ᵉ) et Brian Harman (9ᵉ) contre quatre du côté européen avec Rory McIlroy (2ᵉ), Jon Rahm (3ᵉ), Viktor Hovland (4ᵉ), Matt Fitzpatrick (8ᵉ).

Décisive lors de la victoire américaine de 2021, la jeunesse est cette fois également répartie avec quatre "rookies" (ou débutants) de chaque côté, mais deux phénomènes de précocité se détachent côté européen, le Suédois Ludvig Aberg, 23 ans et passé pro en juin, et le Danois Nicolai Hojgaard, 22 ans.

Pression du public

À voir comment Aberg, Hojgaard et tous les autres s'accommodent de la pression du public, très proche des joueurs sur les étroits fairways du Marco Simone.

Car après la 43ᵉ édition reportée d'un an en raison de la pandémie de Covid-19 et privée des supporteurs européens en raison des restrictions d'entrée sur le territoire américain, la Ryder Cup va retrouver ses dizaines de milliers de spectateurs et son ambiance bien loin des club-houses les plus selects avec des fans vociférant leur soutien à coups de "U-S-A" et lançant parfois des noms d'oiseau aux joueurs. "Jouer à la maison est un avantage, cela booste l'énergie des joueurs", a assuré le capitaine européen Luke Donald.

Depuis la précédente édition, le golf a aussi connu un schisme avec la création d'un circuit dissident, nommé LIV, financé par des fonds saoudiens, dont les millions de dollars et les tournois sur trois jours ont attiré plusieurs grands noms qui ont marqué l'histoire de la Ryder Cup.

Si les circuits nord-américain (PGA) et européen (DP World Tour) sont parvenus au printemps à un accord pour fusionner avec le LIV, Sergio Garcia (10 participations à la Ryder Cup, record de points marqués), Dustin Johnson ou Ian Poulter qui ont répondu aux sirènes saoudiennes et se sont mis hors-jeu, ne sont pas à Rome. "C'est effectivement bizarre qu'ils ne soient pas là, a noté le Nord-Irlandais Rory McIlroy, pourfendeur du LIV. Cela va leur manquer de n'être pas là, plus qu'ils vont nous manquer."

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