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Grâce à un doublé de Demiral, la Turquie élimine l'Autriche sous le déluge et jouera les 1/4

François Miguel Boudet
Merih Demiral a inscrit un doublé
Merih Demiral a inscrit un doubléAFP
La Turquie a réalisé une performance majuscule pour éliminer l'Autriche (2-1) et se qualifier pour les 1/4 de finale de l'Euro. Elle affrontera les Pays-Bas.

Dernier 1/8 de finale de l'Euro, Autriche-Turquie désignait le futur adversaire des Pays-Bas, faciles vainqueurs de la Roumanie en début de soirée (3-0). Et quel match ce fut ! Au bout de l'effort, sous une pluie toujours plus drue, les Turcs sont venus à bout des Autrichiens (2-1). 24 ans jour pour jour après avoir perdu la finale de l'Euro 2000 avec la Nazionale, Vincenzo Montella s'offre un bien meilleur souvenir. 

Demiral, deux minutes décisives

Trois mois après une correction reçue à Vienne (6-1), la Turquie ne partait pas favorite. Privé de son capitaine Hakan Calhanoglu et de Samet Akaydin, Montella était privé de deux éléments majeurs mais il n'a fallu qu'une minute à son équipe pour ouvrir le score par Merih Demiral, à l'affût après un corner très mal dégagé par la défense autrichienne (1re). 

En partie coupable, Christoph Baumgartner a été à un souffle d'égaliser mais son tir croisé a fui le cadre de Mert Günok (2e). L'attaquant de Leipzig qui évoluait "à domicile" malgré un stade largement en faveur de la Turquie a été tout proche de trouver la faille : sur un corner mal frappé, le ballon est passé devant la cage et Demiral a dévié in extremis (5e). 

Le match était ouvert, avec deux équipes qui ne calculaient pas leurs efforts, même si le pressing turc est devenu moins agressif. Contrainte d'égaliser, l'Autriche imposait le rythme, ce qui a laissé peu d'opportunités adverses, hormis une tentative de lob d'Arda Güler (19e). C'est principalement via les coups de pied arrêtés qu'Ay-Yıldızlılar s'est approché de Patrick Pentz, à l'image de Demiral qui n'a pu rabattre sa tête comme il le souhaitait (25e). Une percution de Baris Yilmas côté droit a animé les gradins mais le centre du joueur de Galatasaray n'a pas trouvé preneur dans la surface (26e). 

L'Autriche cherchait des solutions mais la Turquie, en position d'attente, opérait un excellent travail de récupération. Si bien que les hommes de Ralf Rangnick ont eu de plus en plus de mal à trouver des décalages et n'ont jamais mis Günok à contribution. La possession sans le contrôle en somme. Et avec un petit manque de conviction quand Baumgartner, à la réception d'un centre de Stefan Posch, a ouvert le pied gauche sans ajuster la mire (45e+1). 

Appelez-le Deux-miral !

Pour apporter davantage d'incertitude dans le dernier tiers adverse, Rangnick a sorti Philipp Mwene et Romano Schmid et fait entrer Michael Gregoritsch et Alexander Prass. Gregoritsch s'est immédiatement mis en évidence, à la réception d'un centre de Baumgartner, mais n'a pas trouvé le cadre (47e). 

Les intentions étaient meilleures pour les Autrichiens et sans une parade remarquable de Günok pour mettre en échec Marko Arnautovic, absolument seul sur un service dans le dos de la défense de Posch, ils seraient revenus au score (51e). Konrad Laimer a ensuite signé un rush rageur mais il a glissé au moment de frapper du gauche (53e). 

La Turquie semblait plier : c'était un piège. Sur un nouveau corner botté par Güler, Demiral s'est placé au premier poteau entre Lienhart et Kevin Danso pour catapulter le ballon au fond des filets (59e) ! 

Alors que, juste avant le but, Ismail Yüksek, averti et suspendu pour un éventuel 1/4 de finale, avait cédé sa place au profit de Salih Ozcan (58e), Lienhart et Laimer sont sortis, remplacé par Maximilian Wöber et Florian Grillitsch (64e). Quelques instants après, une nouvelle fois sur un corner, Gregoritsch, opportuniste au second poteau, a réduit l'écart après une déviation (66e). La pluie s'intensifiait et le match retrouvait du suspense. 

Le roi Günok

Le bloc turc se retranchait de plus en plus et espérait des possibilités de contres. Avec une pelouse gorgée d'eau et glissante, la tentative de loin pouvait être une solution: Grillitsch s'y est essayé mais Günok s'est couché sans problème (74e). 

Montella a alors sorti ses deux stars en devenir, Güler et Kenan Yildiz, pour lancer Okay Yokuslu et Kerem Aktürkoglu (78e). Il fallait du sang neuf pour résister au siège autrichien. Crampé Orkun Kökçü est sorti dans la foulé, remplacé par Irfan Can Kahveci (83e). Ça devenait dur aussi pour Günok, mal sorti au devant de Baumgartner qui, sans la présence de Demiral au duel, aurait égalisé (84e). 

L'Autriche se découvrait de plus en plus. Exténué, Yilmaz a manqué la balle de match (88e). Derrière, chaque dégagement était salué par les supporters turcs. Yilmaz a perdu un face-à-face avec Pentz (90e+3). Et puis Günok a sorti la parade du tournoi, sur une tête piquée à bout portant de Baumgartner (90e+4).

Un ultime corner dégagé et puis le coup de sifflet final salvateur : la Turquie a pu exulter après cette victoire immense. 

France gouvernement

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