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Grand Prix de Malaisie : Quartararo peut encore y croire, mais Bagnaia et Espargaro aussi

Grand Prix de Malaisie : Quartararo peut encore y croire, mais Bagnaia et Espargaro aussi
Grand Prix de Malaisie : Quartararo peut encore y croire, mais Bagnaia et Espargaro aussiProfimedia
En perte de vitesse cette fin de saison, Fabio Quartararo n'a plus que deux courses à effectuer. En retard de 14 points sur Pecco Bagnaia, le Français n'a plus le choix. Il doit s'imposer en Malaisie, puis en Espagne pour espérer remporter le titre de champion du monde.

Possible, mais compliqué. Dernièrement, Fabio Quartaro a témoigné d'une perte de vitesse certaine dans la course au titre. D'abord brûlé à la suite d'une terrible chute au Grand Prix d'Aragon il y a un mois, le pilote Yamaha a ensuite effectué un mauvais départ en Indonésie et a été contraint d'abandonner la semaine dernière, en Australie. Une perte de points colossale pour le Français, qui régissait le classement du MotoGP. 

Son principal adversaire, Pecco Bagnaia, l'a donc devancé la semaine dernière et saurait finir champion du monde dans le cas où un nouveau pépin surviendrait dans le quotidien du pilote. Aleix Espargaro n'est pas non plus à écarter, puisqu'il compte seulement 13 points de retard sur le pilote tricolore. 

Des problèmes d'adhésion et de vitesse

Ce dimanche, numériquement parlant, tout est possible. Francesco Bagnaia peut devenir champion du monde, et Fabio Quartararo peut rattraper son retard. Pour cela, le Niçois doit faire plus attention dans les virages et maîtriser plus ses accélérations pour délivrer une meilleure performance. Mais ceci ne dépend pas non plus totalement de lui. 

Remonté après son abandon dimanche dernier, il a mis son écurie devant le fait accompli : sa moto manque de puissance nécessaire pour aller chercher la première place. 

"Le problème, c'est qu'on roule de façon différente comparé aux autres. Donc quand je suis seul, on peut voir que mon rythme est très solide, mais ensuite quand je suis en course, c'est toujours difficile. Pour l'avenir, on doit passer à une moto qui gagne des courses et moins penser au fait d'avoir le plus de vitesse de passage en courbe possible. Il faut que la moto glisse comme les autres."

Englué dans une dynamique de sur-performance, Fabio Quartararo explique sa méforme depuis le Grand Prix d'Allemagne, sa dernière victoire, avant l'été. "On a besoin de plus de grip arrière parce qu'il faut qu'on préserve les pneus tout en essayant d'avoir le meilleur pilotage possible."

La superbe forme de Pecco Bagnaia

La balle est dans le camp de l'Italien ce week-end. Le pilote Ducati n'a qu'à terminer avec 11 points d'avance sur Quartararo et 27 sur Espargaro et 42 sur Enea Bastianini, et il sera sacré champion du monde. Auteur d'une très belle course en Australie, Pecco Bagnaia a de quoi partir confiant ce 23 octobre, notamment grâce à l'aspect plus abordable du circuit. 

"Le rêve continue comme avant, et comme avant, nous devons nous préparer pour le prochain défi avec le même esprit indomptable que nous avons montré jusqu’à présent. Prêts à tout donner, comme si rien n’avait changé, mais avec la même lucidité dans l’interprétation de l’évolution de la course", s'est exprimé Gigi Dall’Igna Ducati, le patron du Ducati Corse, après l'Australie pour paddock-gp.com

De quoi mettre la pression sur le champion du monde en titre. Mais Fabio Quartararo ne s'avoue pas vaincu. "Le championnat n'est pas fini (...). Je sens que nous pouvons faire deux grandes dernières courses. Il faut y croire, mais je vais surtout penser à m'amuser, ça fait longtemps que je n'arrive pas vraiment à profiter", a-t-il déclaré à la suite de sa chute, le week-end dernier. 

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