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Grecs et Turcs veulent empêcher le Real de décrocher une 12e Euroligue

AFP
Le Real Madrid en quête d'une 12ᵉ Euroligue dès ce vendredi.
Le Real Madrid en quête d'une 12ᵉ Euroligue dès ce vendredi. AFP
Détenteur du record de titres, vainqueur sortant et impérial jusque-là, le Real Madrid vise une 12e Euroligue de basket à partir de vendredi lors du Final Four à Berlin, où il sera chassé par les Grecs du Panathinaïkos et de l'Olympiacos et par les Turcs de Fenerbahçe.

Même si l'entraîneur des "Merengue" Chus Matteo a refusé jeudi en conférence de presse l'étiquette de favori - "C'est pour les bookmakers", a-t-il balayé -, difficile de ne pas la leur accoler après une saison d'Euroligue survolée de bout en bout (27 victoires en 34 journées, qualification trois victoires à zéro en quarts).

Elle est pourtant lourde à porter : depuis l'instauration de la poule unique en 2016, jamais le leader de la saison régulière n'a soulevé le trophée.

"Mais si une équipe peut le faire, c'est bien le Real", a lâché Walter Tavares, pivot titulaire d'un effectif qui n'a enregistré depuis l'an dernier aucun départ majeur et a été renforcé par le meneur argentin Facundo Campazzo.

Les trois Français du Real (Vincent Poirier, Guerschon Yabusele et Fabien Causeur) retrouveront en demi-finale une vieille connaissance, l'Olympiacos de Moustapha Fall, qu'ils avaient battu sur le fil en finale (79-78) l'an passé à Kaunas (Lituanie).

"La défaite de l'an passé ne nous donne pas une motivation supplémentaire, le fait d'être ici suffit à lui-même", a affirmé Georgios Bartzokas, entraîneur du club du Pirée présent dans le dernier carré pour la troisième fois d'affilée.

Après s'être qualifié lors du match d'appui décisif dans la salle du FC Barcelone et malgré le départ à l'intersaison de deux joueurs majeurs, Sasha Vezenkov (Sacramento) et Kostas Sloukas, passé au Panathinaïkos.

Le "Pana" douze ans après 

L'ennemi athénien s'avance lui au Final Four pour la première fois depuis 2012 et la fin de l'ère Zeljko Obradovic, le légendaire entraîneur serbe qui lui a apporté cinq de ses six couronnes continentales.

Ce retour dans le dernier carré fait suite à une saison 2022-23 terminée à une indigne avant-dernière place qui a conduit le propriétaire Dimitrios Giannakopoulos à mettre les grands moyens, en recrutant le technicien turc Ergin Ataman et quelques poids lourds, dont l'intérieur des Bleus Mathias Lessort.

À son arrivée mercredi à l'hôtel des équipes, Ataman, double vainqueur de l'Euroligue à la tête de l'Efes Istanbul, a eu droit à un "comité d'accueil" de fans de Fenerbahçe, avec qui il a échangé quelques mots doux.

Le lendemain, il n'a pas souhaité revenir "sur ce petit incident provoqué par de petites gens, qui ne représentent pas les fans" du "Fener", son adversaire vendredi. Un club sacré pour sa part en 2017 et qui a lui changé d'entraîneur en cours de saison, avec l'arrivée de Sarunas Jasikevicius.

Le Lituanien a redressé une équipe mal embarquée pour l'emmener au Final Four en éliminant Monaco à l'extérieur lors du match d'appui décisif, et tentera à Berlin de remporter enfin l'Euroligue comme entraîneur, après trois tentatives infructueuses, la dernière l'an passé avec le FC Barcelone.

Le programme du Final Four 

Vendredi, demi-finales

(18h00) Panathinaïkos (GRE) - Fenerbahçe (TUR)

(21h00) Real Madrid (ESP) - Olympiacos (GRE)

Dimanche

(17h00) Petite finale

(20h00) Finale

France gouvernement

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