Groves remporte la 4e étape de la Vuelta dans un final marqué par les erreurs de signalisation
Après un crochet par Andorre-la-Vieille la veille, le peloton de la Vuelta repassait par la Catalogne avec une arrivée à Tarragone. Après le contre-la-montre par équipes épique de samedi, le passage par Montjuïc dimanche et l'arrivée en altitude lundi, les sprinteurs pouvaient enfin aiguiser leurs cale-pieds. Hors de question de manquer l'une des seules opportunités des trois semaines.
Ander Okamika (Burgos-BH), David González (Caja Rural - Seguros RGA) et le porteur du maillot à pois bleus Eduardo Sepúlveda (Lotto Dstny) : deux Espagnols et un Argentin sont partis à l'avant, sans grands espoirs si ce n'est, pour l'Albiceleste, de conforter sa tunique distinctive.
L'écart a à peine excéder les 2 minutes et il ne restait qu'1'15" d'avance à 100 kim de Tarragone. Une fois engrangés les points au sommet de l'Alto de Belltall (3e catégorie) puis du Coll de Lilla (3e catégorie), Sepúlveda a mis la flèche à 25 km du terme. Le sort de l'échappée était déjà scellé depuis fort longtemps. Okamika et González ont franchi ensemble le sprint intermédiaire avant d'être avalés.
Les coureurs ont ensuite mis le cap sur les bords de la Méditerrannée. Le sprint se préparait mais, à 4km de l'arrivée, une énorme chute a secouté le peloton dont Bryan Coquard (Cofidis), apparemment à cause d'une signalisation illisible, épisode qui s'ajoute à celui de l'aire d'arrivée à Andorre dont l'organisation a coûté une énorme gamelle à Remco Evenepoel (Soudal - Quick Step) qui a passé une journée tranquille en rouge. Le dernier virage a été mal agencé et Marijn van der Berg (EF Education - Easy Post) est parti dans le décor alors qu'il virait en tête. Dans la confusion, Juan Sebastián Molano (UAE - Team Emirates) a lancé son sprint de loin mais le favori Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) l'a sauté sur la ligne.