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Guardiola, sur le calendrier surchargé : "la fronde doit venir des joueurs"

AFP
"Je suis convaincu que si quelque chose doit changer, cela doit venir des joueurs", a déclaré Pep Guardiola vendredi.
"Je suis convaincu que si quelque chose doit changer, cela doit venir des joueurs", a déclaré Pep Guardiola vendredi. OLI SCARFF/AFP
"Je suis convaincu que si quelque chose doit changer, cela doit venir des joueurs", a déclaré ce vendredi l'entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, questionné sur les calendriers de plus en plus surchargés dans le milieu du football professionnel.

Son milieu espagnol Rodri s'est joint au concert des critiques et a laissé poindre la menace d'un mouvement de grève des footballeurs face à l'accroissement du nombre de matches.

"Ils sont les seuls à pouvoir changer quelque chose dans l'organisation, à pouvoir s'exprimer", a répondu Guardiola, interrogé sur les prises de position récentes de joueurs.

"Le business peut se passer des entraîneurs, des directeurs sportifs, des médias, des propriétaires, mais sans les joueurs, on ne peut pas jouer. Les seuls qui ont le pouvoir de le faire, ce sont eux", a ajouté l'Espagnol.

A titre d'exemple, Manchester City pourrait disputer jusqu'à 76 matches durant la saison 2024-2025 en cas de succès en Ligue des champions, dont le nouveau format comprend deux matches supplémentaires, et à la Coupe du monde des clubs l'été prochain aux Etats-Unis.

Ce chiffre ne comprend pas les rencontres disputées par les internationaux en sélections.

La fédération internationale de syndicats de footballeurs (Fifpro) estime qu'un joueur ne devrait pas participer à plus de 50 ou 60 matches par saison, selon son âge.

Plusieurs entraîneurs ont récemment relayé les inquiétudes des joueurs, comme Carlo Ancelotti, Didier Deschamps ou encore Vincent Kompany, le manager du Bayern Munich qui a appelé à fixer un nombre maximal de matches à jouer sur une année.

"En matière de (nombre de) matches, c'est trop", a déclaré vendredi Enzo Maresca, l'entraîneur de Chelsea. "Je ne pense pas qu'on protège les joueurs", a-t-il ajouté.

Questionné pour savoir s'il "soutiendrait" une éventuelle grève, l'Italien a botté en touche. "Certains ont dit (qu'ils pourraient cesser de jouer, ndlr), je pense que ça peut être une idée pour eux".

"Les seuls qui peuvent faire quelque chose, ce sont les joueurs et nous pouvons les aider. Ces deux dernières semaines, certains d'entre eux ont tenté d'expliquer ce qu'ils pensent. C'est un bon point de départ", a dit Maresca, dont l'équipe doit aussi disputer le prochain Mondial des clubs.

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