Faux départ pour les Bleus du handball, largement battus par leurs meilleurs ennemis danois

Commencer par un sommet, avant de terminer de la même façon ? L'équipe de France messieurs de handball remettait à partir d'aujourd'hui son titre en jeu, et elle débutait cette campagne par un choc effrayant, la revanche des dernières finales européennes, mondiales et olympiques face au Danemark. Ainsi, on allait pouvoir dès ce soir juger du niveau des Bleus. 

Et les deux équipes sont parties sur un énorme rythme offensivement parlant. But sur but, mais très vite, les Bleus se détachent sous l'impulsion d'un Valentin Porte particulièrement en jambes. Puis, Vincent Gérard monte en pression dans les cages, Nedim Remili distribue les pralines, et en un rien de temps, les Bleus ont 5 buts d'avance. 

Mais si le Danemark réduit rapidement l'écart, les Français restent les maîtres du jeu. Néanmoins, ils finissent par connaitre un premier creux légitime. La belle euphorie du début de match avait disparue, les Danois recollaient, serraient la défense au maximum; Ce n'était pas un trou noir, c'était une sieste, et l'on craignait pour la suite du match. Heureusement, un dernier jet de 7 mètres permettait aux Bleus de limiter la casse à la pause (17-18).

Cependant, l'impression visuelle était largement en faveur des Danois, qui n'avaient pas paniqué après la déferlante tricolore en début de match et tranquillement trouvé leur rythme de croisière. Mathias Gidsel faisait des merveilles, empilait les buts et l'écart se stabiliser autour de +3 pour les Scandinaves. Hugo Descat passait alors à l'action, et permettait aux Bleus de recoller à un but à l'aube du dernier quart d'heure. 

Pas de quoi affoler les Danois, qui collaient une accélération fatale et plaçaient un 4-0 qui scellait le sort du match. Jamais les Bleus n'allaient se mettre en position de faire un run pour renverser la situation, et ils allaient finalement lâcher totalement prise et s'incliner lourdement 37-29. Une belle gifle qui devrait avoir le mérite de rappeler aux Bleus que peu importe les noms dans l'effectif et les succès passés, rien ne sera acquis dans cette compétition.