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Elles l'ont emporté en dents de scie contre la Hongrie. Elles devront donc faire mieux contre les Pays-Bas. Les Bleues d'Olivier Krumbholz sont entrées correctement dans leur tournoi olympique en s'octroyant un triomphe (31-28), mais parfois menées et avec beaucoup de pertes de ballons, elles n'ont pas forcément convaincu. À elles d'hausser le niveau ce dimanche pour mieux aborder la compétition.
Une "surexcitation" difficile à "gérer"
Lors de son premier rendez-vous au sein de ces Jeux de Paris 2024, la France a laissé la Hongrie prendre une longueur d'avance. Ainsi, pendant une dizaine de minutes, les Championnes olympiques en titre ont été menées et désorientées. La faute à une "surexcitation que (l'on) a pas su gérer", selon Tamara Horacek.
Ceci a résulté en une multitude d'erreurs de concentration durant la totalité du match, bien que les Bleues aient fait valoir leur efficacité offensive pour se différencier. Mais, pour venir complètement à bout de la résilience hongroise, il a aussi fallu se reposer sur des arrêts importants de Laura Glauser.
"On savait que c'était un scénario possible d'être crispé. On a eu du mal au début et on a perdu beaucoup de ballons. Au tir, c'était bien mieux. Dans ce genre de matchs, l'important c'est de gagner", s'est tout de même satisfait le sélectionneur français, conscient qu'il ne s'agissait là que d'un premier jet.
Faire mieux
Cela n'empêche que la France se doit de faire démarrer un peu mieux son Diesel cette fois. "Les Néerlandaises sont meilleures que les Hongroises, il va falloir faire mieux", a résumé Krumbholz au sortir du premier match.
Ce qui relève du possible. Avec Pauletta Foppa (5/5 tirs), Estelle Nze-Minko (6/6) et Horacek (4/4) en pleine forme offensive, les buts devraient correctement arriver dans la cage adverse. Mais pour cela, il faudra conserver une bonne concentration. Meilleures au fur et à mesure de la dernière rencontre, les Bleues ont fini par afficher ce visage rassurant qu'elles s'efforceront de mettre en œuvre pour avancer plus confortablement.
"Le gros point noir, c’est le nombre de pertes de balles. Et particulièrement en premier mi-temps, on a perdu 13 ballons, c'est énorme. Déjà, quand on en perd 13 dans un match, c’est beaucoup. Et là, il y a trop de fautes individuelles. Il y a des manques de clairvoyance, de lucidité. Il y avait du stress. Mais la remontée reste très positive", a aussi expliqué Krumbholz, en connaissance des points à améliorer. Lesquels ressortiront ou non ce dimanche.
