Les Bleues du handball débarquent à Paris 2024 avec la ferme intention de conserver leur titre
Elle arrive en force aux Jeux olympiques. L'équipe de France féminine d'handball aura toutes ses chances de l'emporter une nouvelle fois à Paris après le titre décroché à Tokyo. Et même si plusieurs figures comme Cléopâtre Darleux ne font plus partie des plans d'Olivier Krumbholz, la nouvelle génération - Championne du monde 2023 - n'a pas à rougir de ses prestations.
En confiance
Les Bleues ont tout fait pour se mettre dans les meilleures dispositions avant la compétition. Fières d'un effectif complet, mené par les cadres (Estelle Nze-Minko, Hatadou Sako, Laura Flippes ou encore Chloé Valentini), elles ont pris le temps de former des automatismes en trois années et de constituer une défense solide. Si on ajoute à cela une belle efficacité offensive, on obtient le meilleur des joueuses.
Ce qui s'est d'ailleurs ressenti lors des deux matchs de préparation face à la Norvège. La France s'est en effet illustrée 22-34 et 25-19, avant d'expédier l'Angola (33-20) et donc afficher une forme olympique dont elle aura besoin tout au long de la compétition internationale.
"On a fait un match sérieux comme on voulait le faire", s'est réjoui le sélectionneur de la formation tricolore le 13 juillet dernier. "On voulait dominer dans le jeu tout terrain. On a mis beaucoup de buts dans le jeu sur tout terrain". Et même si ce soir-là, l'équipe a laissé passer beaucoup de ballons, cela n'est pas une fatalité. Au contraire. S'essayant à plusieurs dispositifs défensifs, elle ne peut que rayonner par la suite. "C’est dommage. On s’est un peu précipité sur certains ballons. On peut faire mieux en attaque. On essaye de maintenir un rythme d’enfer".
Un dynamisme important qui apporte une confiance certaine. "On a été collective et dans les buts, il y a eu beaucoup d’arrêts. Derrière, on arrive à se projeter et à marquer des buts sur grand espace qui permettent de créer cet écart-là. Même si les matchs de prépa sont finis, il nous reste encore une semaine de travail avant les Jeux", a ainsi témoigné Alicia Toublanc.
Et de fait, les Bleues démarreront leur campagne parisienne par un match contre la Hongrie le 25 juillet. Une belle entame de compétition dans un groupe à travers lequel Krumbholz vise la première place. Seulement, il faudra également faire preuve de sérieux contre les Pays-Bas et le Brésil. Les Françaises pourront ensuite se rassurer contre l'Angola, avant de se mesurer à l'Espagne. Puis, ce sera le tour de la phase finale.