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Les Bleues du handball semblent inarrêtables, mais gare à l'excès de confiance

Les Bleues du handball grandes favorites.
Les Bleues du handball grandes favorites.AFP
La phase de poule a vu l'équipe de France de handball réciter ses gammes et rejoindre sans forcer les quarts de finale. Un manque d'intensité logique vu la concurrence, mais préjudiciable pour la suite, et notamment le quart de finale du jour contre l'Allemagne ?

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5 matchs, 5 victoires, +7 d'écart moyen, 31.8 buts marqués en moyenne (meilleure attaque), et une impression de facilité développée tout au long de la phase de poules, même quand le niveau baissait quelque peu : l'équipe de France féminine de handball a été à la hauteur de sa réputation.

Sa réputation, c'est celle d'une équipe championne olympique et du monde en titre, et donc d'une grandissime favorite à sa succession, qui plus est à domicile. On aurait pu croire que les Bleues pouvaient s'endormir sur leurs lauriers, il n'en a rien été, et Olivier Krumbholz a de quoi être fier, mais prudent, comme il l'a déclaré après le dernier match de poule samedi contre l'Espagne.

"On est la seule équipe invaincue, on n’a jamais été accrochée à un but par exemple. C’est quand même super positif, on joue bien, on défend bien. On va vite en contre-attaque, on peut certainement faire un petit peu mieux. Maintenant, ça va jouer au handball, mais aussi au physique. Il ne faudrait pas être trop fatiguées pour pouvoir être performant et dominateur sur le tout-terrain."

Le sélectionneur historique de l'équipe de France ne connait que trop bien ces moments. Lui qui quittera son poste après les JO pour une retraite bien méritée, lui qui est à la tête de cette équipe depuis 1998, lui qui en a fait une machine de guerre sait que rien n'est certain quand les matchs à élimination directe arrivent. 

Et il est déjà face à un premier coup dur, puisque le quart de finale contre l'Allemagne devrait se dérouler sans Léna Grandveau. Blessée au doigt, la Nantaise est encore en cours de rafistolage, mais le sélectionneur est très pessimiste sur sa présence. Cependant, même sans cette rotation supplémentaire, les Bleues seront archi-favorites.

Car l'Allemagne est là en n'ayant gagné qu'un seul match de poule. L'Allemagne a pris une déculottée contre la Norvège. Et surtout, l'Allemagne n'a plus battu les Bleues depuis 2011. Leur dernière rencontre en compétition officielle date de l'Euro 2022, et il n'y avait guère eu de suspense. 

Le plus grand adversaire des Bleues ne serait-il pas… les Bleues elles-mêmes ? Un excès de confiance est toujours possible, mais on semble à l'abri avec les Françaises, qui n'ont jamais véritablement souffert de cet état de fait dans les temps récents, leur sélectionneur s'en étant assuré. Mais le déménagement à Lille pour les phases finales, et l'attente suscitée – et notamment après la performance très moyenne des hommes – peuvent-ils changer la donne ?

Il serait vraiment étonnant de voir les Bleues chuter avant le dernier carré. Il y a une vraie classe d'écart avec l'Allemagne, physiquement, l'équipe est prête et supporte l'accumulation des matchs, et mentalement, les Françaises semblent indestructibles. Rendez-vous avant la demi-finale pour exactement la même analyse ? On ne demande que ça. 

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