Les Bleues du handball surclassées par la Norvège pour débuter la préparation olympique
Il ne s'agit certes que du premier des trois matches amicaux au programme avant les JO (26 juillet-11 août), mais cette première défaite depuis plus d'un an et demi (match pour la 3e place de l'Euro-2022) fait tache à trois semaines de défendre le titre.
Les Bleues, qui voulaient se mesurer au gratin en préparation, ont été servies chaud avec cette Norvège revancharde après avoir été dépossédée par son titre mondial en décembre par son hôte du jour. Qui la retrouvera dès samedi, toujours à Pau.
Après trois semaines de préparation, rien n'a fonctionné pour les joueuses d'Olivier Krumbholz, distancées dès le quart d'heure de jeu (4-8, 13e), un écart de quatre buts maintenu à la mi-temps (11-15).
Avant de prendre l'eau en début dès le début de la seconde période (13-24, 42e).
Sans leur patronne de la défense Pauletta Foppa, laissée en tribunes (comme la gardienne Laura Glauser et l'arrière droite Déborah Lassource), les Françaises ne sont pas parvenu à gêner les Norvégiennes, pourtant privées de leur demi-centres Nora Mork et Stine Oftedal, mais pas des bombardières Henny Reistad (9 buts sur 10 tentatives) et Kristine Breistol (5/6).
Aucun arrêt pour Darleux
Elles n'ont pu non plus compter sur les arrêts de leurs gardiennes souvent peu protégées par la défense.
Glauser, titulaire du poste, en tribunes, Hatadou Sako et Cléopâtre Darleux se livraient un duel à distance pour le deuxième billet dans la liste de 14 pour les JO qui sera annoncée lundi.
Aucune n'a vraiment brillé, Sako (7 arrêts sur 34 tirs) disputant l'essentiel du match qu'elle a un peu mieux terminé. Elle a été seulement remplacée en fin de première période par Darleux (0/4 en 11 minutes) qui, à 35 ans, a effectué son grand retour en Bleu après 13 mois sans jouer (février 2023-mars 2024) en raison d'une commotion cérébrale.
En attaque, les Bleues, rapidement privées de leur tireuse longue distance Orlane Kanor (béquille à la 14e minute), n'ont pu déployer leur jeu de transition en l'absence le plus souvent de munitions, dont les rares ont été gâchées.
A l'image de deux ballons pour revenir à deux buts en première période (7-10, 18e) et d'une passe d'Alicia Toublanc interceptée juste après la pause pour permettre aux Norvégiennes de prendre six buts d'avance (11-17, 32e).
Une défaite 34-22 et une multitude d'approximations à corriger dès samedi.
