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Sur la lancée de la victoire splendide des volleyeurs, l'équipe de France femmes de handball tentait elle aussi de réaliser l'exploit de conserver son titre olympique. Les Bleues avaient frôlé la catastrophe en demi-finales, mais cette équipe avait imposé sa mainmise dans les moments importants. Et elle allait en avoir en besoin pour un énième remake du grand classique du football féminin contre la Norvège.
Rapidement dans le match, les Bleues ont trouvé la cible de plusieurs manières différentes par plusieurs joueuses différentes pour prendre trois buts d'avance. Un pécule initial rapidement effacé par des Norvégiennes qui ont sonné le rappel derrière Nora Mørk. On avait enfin la grande bataille annoncée.
Coup pour coup, les deux équipes faisaient monter le curseur d'intensité, les Bleues répondant aux attaques placées chirurgicales norvégiennes par une efficacité maximale en transition, derrière une Méline Nocandy en grande forme. Petit à petit, les Tricolores semblaient fissurer l'édifice scandinave, mais il en fallait plus.
Et les Norvégiennes plaçaient un coup d'accélérateur en fin de première période, et alors que les Bleues étaient revenues, un dernier boulet de canon de Stine Øftedal donnait un petit matelas aux Scandinaves (13-15). Rapidement, l'écart se stabilisait à trois buts et les affaires françaises semblaient mal embarquées.
Notamment parce que la défense norvégienne avait clairement resserré les rangs, et permettait de creuser l'écart. L'équipe de France était alors clairement à la limite, et lentement mais sûrement, semblait laisser filer le match, incapables de trouver un moyen de contourner le bloc défensif norvégien et subissant les coups de boutoir d'une Henny Reistad sensationnelle.
Les minutes passaient, et l'inéluctable se profilait : les Bleues n'étaient plus en mesure de renverser la situation, et les Norvégiennes finissaient de clouer le cercueil pour s'imposer finalement 29-21. Logique au vu du match, décevant bien sûr, mais ce duel entre les deux nations dominantes a cette fois tourné en faveur des Scandinaves. Une chose est sûre, cette rivalité va encore continuer de longues années.
