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Deux matchs, deux victoires, l'équipe de France féminine de handball était à la hauteur de sa réputation. Championnes olympiques et du monde en titre, les Bleues assuraient jusqu'ici, et ce n'est pas autre chose qui était attendu ce soir contre le Brésil, un match qui devait permettre de faire tourner.
Laura Flippes a été la première à se mettre en évidence, mais c'est surtout Pauletta Foppa qui a entamé une entreprise de démolition de la défense brésilienne. 4 buts en 4 tentatives en 15 minutes, de quoi creuser rapidement l'écart. Et de l'autre côté du terrain, Laura Glauser écoeurait à de maintes reprises les ailières adverses, lançant les bases d'une soirée réussie.
L'écart oscillait entre trois et quatre buts, mais les Bleues pêchaient quelque peu en attaque. Pas assez de variété, peu de mouvement, mais suffisant pour repousser une équipe limitée en choix. À la pause, la cause n'était pas encore entendue (14-11), mais on n'imaginait pas les Françaises connaitre de réels soucis.
Mieux, elles étaient déterminées à régaler au retour des vestiaires, avec notamment un kung-fu monumental de Tamara Horacek pour Chloé Valentini. L'écart se creusait alors, les Brésiliennes, malgré les efforts et les 6 buts de l'ancienne Messine Bruna de Paula, n'ayant clairement ni la moelle ni les solutions pour renverser le cours du match.
Tranquillement, Olivier Krumbholz va gérer sa fin de match pour impliquer tout le monde et gérer le temps de jeu de ses cadres. Sans trembler, l'équipe de France s'impose 26-20 et reste invaincue. Reste deux matchs de poule totalement abordables sur le papier, ce qui devrait permettre une phase de poule parfaite. Mais c'est surtout l'impression laissée qui donne confiance pour la suite.
