Les Danois au rendez-vous de la finale hommes de handball contre les Allemands
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L'équipe de la star Mikkel Hansen et du meilleur joueur du monde 2023 Mathias Gidsel reste invaincue dans ces Jeux après ce succès 31-30 et sera favorite pour remporter un deuxième titre olympique après l'or de Rio-2016 obtenu contre la France.
Face à cet ogre du handball, c'est l'Allemagne qui se dresse. Après sa victoire en quart contre la France, les Allemands ont pris le dessus d'un rien également (25-24) contre l'Espagne vendredi après-midi.
Après le titre de 1980 de l'Allemagne de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest avait accédé à la finale en 1984. Réunifiée, l'équipe n'a connu qu'une finale, perdue en 2004 contre la Croatie. Elle a fini en bronze en 2016.
Le tir à 7 m manqué d'Hansen
Contre la surprenante Slovénie, qui a résisté jusqu'au bout, l'arrière droit Gidsel a marqué le premier but puis en a inscrit trois autres pour redevenir le meilleur marqueur de la compétition devant l'Allemand Renars Uscins.
Hansen, spécialiste des tirs à sept mètres a été fidèle à sa réputation en restant la plupart du temps sur le banc et en entrant pour marquer ses duels (5/7)... sauf le plus important en toute fin de match pour mettre les siens à l'abri avec deux buts d'écart. Il restait alors aux Slovènes une poignée de secondes pour arracher la prolongation, mais ils ont échoué.
La Slovénie dont le meilleur résultat olympique était une sixième place en 2016, se battra pour le bronze dimanche matin contre les Espagnols abonnés à ce métal (1996, 2000, 2008, 2020).
L'Espagne a vu ses rêves de première finale olympique brisés sur l'autel de l'efficacité. La faute au gardien allemand Andreas Wolff, qui a sauvé les siens, stoppant 49% des tirs espagnols, avec notamment des parades impressionnantes en fin de partie.
Bourreau des Bleus en quarts (14 buts), l'arrière droit Uscins a encore sévi avec six buts, malgré une réussite moyenne. Son duel à distance avec Gidsel sera attendu en finale.
Lors des deux demies, les fantômes des Bleus ont ressurgi quand des supporters français optimistes, qui avaient pris leurs billets à l'avance, ont entonné la Marseillaise ou des "Allez les Bleus! Allez les Bleus!", peut-être aussi pour soutenir le Petit Poucet slovène de cette couleur, à défaut de pouvoir le faire pour Nikola Karabatic et sa bande.