Györ remporte sa sixième Ligue des champions féminine de handball
Les larmes des trois derniers Final Four (finale en 2022, demies en 2021 et 2023) sont séchées pour les Hongroises, qui retrouvent leur bien laissé de 2021 à 2023 à Kristiansand avec cette victoire 30-24.
Ces Norvégiennes qu'elles ont éliminées en quarts de finale pour retrouver le dernier carré au vaste MVM Dome, essentiellement coloré des maillots verts de leurs bruyants supporters.
Titré en 2013 et 2015 puis de 2017 à 2019, le club du nord-ouest de la Hongrie, proche des frontières autrichienne et slovaque, conclut en beauté une saison chaotique, où il a laissé la Coupe et le championnat à son grand rival Ferencvaros et a changé d'entraîneur en mars.
Le sélectionneur de la Suède Per Johansson est parvenu à faire jouer ensemble la collection d'internationales de premier plan d'un effectif assemblé grâce aux moyens de son sponsor-titre, Audi qui possède une usine à Györ.
Johansson s'est permis le luxe de laisser sur le banc pendant tout le match la gardienne du Danemark Sandra Toft, pourtant décisive en demi-finales contre le club danois d'Esbjerg (24-23), mais à qui a été préférée celle de la Norvège, Silje Solberg. Pour un niveau de performance égal (16 arrêts sur 38 tirs).
Nze Minko précieuse
La capitaine de l'équipe de France Estelle Nze Minko, qui remporte sa première Ligue des champions, a elle commencé comme remplaçante, puis été utilisée exclusivement en défense, avant d'apporter sa précieuse contribution également en attaque (2 buts sur 3 tirs et 5 passes décisives).
Où la vedette slovène Ana Gros a brillé, lançant par dix incroyables premières minutes (4/5, 6/9 au final) son équipe qui n'a jamais tremblé malgré un retour à quatre unités des Allemandes à quinze minutes de la fin (21-17).
Bietigheim n'a jamais rendu les armes au bout d'une campagne étonnante, où il a atteint la finale après avoir déjoué les pronostics (Ikast en barrages, Odense en quarts, Metz en demies) alors qu'il n'avait jamais atteint auparavant les quarts de finale.
Le premier club allemand à atteindre le dernier carré de la C1 féminine depuis 30 ans aura probablement l'occasion d'y retourner, à l'inverse de la demie centre de la Norvège Stine Oftedal, qui ajoute une troisième Ligue des champions et un titre de MVP du Final Four à son copieux palmarès avant de prendre sa retraite dans moins de deux mois aux JO de Paris.