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Handball : nouvelle chance pour Paris en Ligue des champions, enfin la bonne ?

Sébastien Gente
Nikola Karabatic va-t-il enfin mener le PSG à la Ligue des champions ?
Nikola Karabatic va-t-il enfin mener le PSG à la Ligue des champions ?AFP
Voilà plus de dix ans que le PSG est devenu le club majeur du handball hexagonal. Mais voilà surtout plus de dix ans que le club de la capitale court après sa première Ligue des champions. Entre occasions manquées et désillusions, l'espoir commence à diminuer à Paris.

Ce soir, le PSG Handball entamera son 10e quart de finale consécutif de Ligue des champions. Le bilan est à peine positif (5 qualifications), mais surtout, le trophée majeur du hand européen ne figure toujours pas dans la vitrine du club parisien.

Depuis le rachat par QSI, Paris a attiré des stars, des grands noms, a eu des équipes formidables, mais n'a disputé qu'une seule finale perdue de peu. Contre un géant européen, le THW Kiel, il faudra tenir le choc en terre allemande, avant de pourquoi pas porter l'estocade au retour. Mais Paris en est-il capable ?

Surmonter le passé récent

Le hasard veut que cette affiche soit exactement la même que lors des deux dernières années au même stade de la compétition. Principal enseignement : l'équipe qui recevait au retour s'est qualifiée à chaque fois. Paris avait renversé une défaite de deux buts à l'aller en 2021 lors d'un match retour inoubliable. En revanche, l'an dernier, les Parisiens avaient concédé le nul à domicile avant de s'incliner d'un tout petit but au retour. Un échec rude pour les ambitions parisiennes.

Mais cet échec, qui survenait après cinq participations au Final Four en six ans, semblait avoir marqué la fin d'une ère au PSG. Le départ programmé de Mikkel Hansen, bien sûr, mais aussi ceux de Vincent Gérard, Benoît Kounkoud et Nedim Remili. Des joueurs qui ont beaucoup fait dans la réussite récente du club, là depuis quelque temps, et surtout, trois internationaux français dont on connait la réussit au niveau international, et un triple meilleur joueur du monde.

Des départs aussi qui semblaient afficher une volonté de réduire la voilure en termes de grands noms. Et un constat d'échec. Malgré la présence de Mikkel Hansen, resté dix ans dans la capitale, et de Nikola Karabatic - soit deux des noms les plus connus du handball international - pas de Ligue des champions à se mettre sous la dent. 

Et pourtant, il y en a eu des occasions. 2017 étant bien entendu la plus importante. Une cruelle défaite d'un but en finale contre le Vardar Skopje, malgré une équipe de rêve, une constellation. En plus d'Hansen et de Karabatic, le meilleur gardien de l'histoire, Thierry Omeyer, et Daniel Narcisse, Luc Abalo, Henrik Moellgard, William Accambray, Uwe Gensheimer. Du lourd, peut-être la plus grosse équipe de ces dernières années. 

Une équipe qui a retenté sa chance l'année suivante, dans une édition historique pour le handball français. Au Final Four, trois équipes tricolores, Paris, Nantes et Montpellier. Ce qui débouchera sur un podium 100 % bleu. Mais une cruelle désillusion pour le PSG, battu largement en demi-finales par les Nantais. Depuis, la réussite a toujours fui les Parisiens.

Pourquoi pas ? 

Cette saison, on a senti une autre énergie toutefois dans la campagne européenne du PSG. Déjà, la poule était bien plus abordable, avec Veszprem et Magdebourg comme rivaux identifiés. L'an dernier, rien de moins que Barcelone, Kielce, Veszprem - soit trois équipes qui auront disputé le Final Four - avec Flensburg en cerise sur le gâteau.

Les deux premières places qualificatives directement en quarts de finale étaient donc difficilement atteignables, et cela avait contraint le PSG à un barrage dans lequel il avait été contraint de lâcher de l'énergie. Une énergie qui lui a manqué en quarts de finale ?

Cette saison, seulement deux défaites en 14 matchs et une première place de la poule assurée de main de maître. De quoi sauver de l'énergie ? Possible. Probable. Sauf que ce n'est pas n'importe qui en face. Kiel est le plus grand club allemand, nanti de 4 Ligues des champions, la dernière en 2020. 

Mais la confiance parisienne ne peut pas être plus élevée. Voilà deux semaines, dans un choc décisif pour le titre de champion de France, le PSG a pulvérisé Montpellier 38-23. Une véritable démonstration de force, et même si le titre n'est pas encore assuré, c'était la meilleure préparation possible pour ce choc. 

De plus, le PSG a lâché la Coupe de France, et même un échec en Starligue ne serait pas la mer à boire s'il débouchait sur un triomphe en Ligue des champions. Est-ce la dernière chance du PSG ? Non, le club restera un phare du handball français, et devrait revoir la Ligue des champions fréquemment. Mais gagner cette saison après les départs importants de l'été serait un sacré pied de nez. Et une inspiration pour un proche voisin. 

France gouvernement

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