Large dominateur sur Kiel, le Barça file vers sa 12e Ligue des champions
Quoi qu'il arrive, des Français devaient se trouver en finale de Ligue des champions de handball. La question portait sur leur identité. Et si Samir Bellahcene n'a pas été au rendez-vous contre le FC Barcelone, Dika Mem, Melvyn Richardson et Tanguy N'Guessan seront ceux qui disputeront le dernier match de la saison contre Aalborg (30-18).
Un Barça confiant...
Dans un premier temps, le FC Barcelone a décidé de jouer prudemment. Bien positionnés en défense, et solides sur leurs appuis, les Espagnols ont évolué avec brio. Ils ont ainsi contré les occasions de Kiel, tout en prenant trois buts d'avance dès les quatre premières minutes. Dynamique et en forme, Dika Mem a contribué à cette confiance instaurée dans les premières minutes du match.
Cependant, les Allemands sont revenus dans la partie après sept minutes et une belle parade de Samir Bellahcene (4-4). La bascule aurait pu se faire à la 10e minute après le but du 4-5 pour Kiel, mais, rapidement, les Barcelonais ont évolué en contre-attaque pour ne rien lâcher. La couleur était donc donnée : pas un point ne serait laissé à l'équipe adverse ce samedi.
Des pertes de balles espagnoles ont mis les Barcelonais en difficulté. Mais, rapidement, ils se sont remis dans le droit chemin et recommencés à dominer avec l'entrée de Timothey N'Guessan (9-6, 16e). Emiel Nielsen et ses parades (6 après le quart d'heure de jeu) ont également joué un rôle déterminant dans l'envol des siens.
Le Barça a ainsi géré son match, prenant aussi l'avantage psychologique sur Kiel. Au top niveau, Nielsen a poursuivi ses efforts et a offert aux siens un écart de 6 buts avant la mi-temps (15-9).
... et sérieux
Mem a relancé les hostilités en creusant l'écart (7 buts). Comme en première période les Allemands ont eu du mal à résister et n'ont rien pu faire contre l'ascension plus que fulgurante de leurs rivaux. Pas même lorsqu'ils ont vécu un temps fort après le premier tiers de la 2nde mi-temps (18-14, 37e).
Nielsen s'est érigé en mur et a continué sur sa lancée tandis que ses coéquipiers enfonçaient le clou (21-14, 53e). Les Français - notamment Richardson - ont été au rendez-vous, et ont rajouté du rythme dans le dernier quart d'heure. Totalement à la traîne, Kiel a donné l'impression de laisser tomber en conséquence (24-14, 47e).
Lors des dernières minutes, les Barcelonais ont complètement tué le match et ont filé vers la finale.
