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Hashimoto, à un doigt de la catastrophe mais confiant pour les JO

Flashscore, avec AFP
Daiki Hashimoto le mois dernier à Tokyo.
Daiki Hashimoto le mois dernier à Tokyo.KAZUHIRO NOGI/AFP
La star de la gymnastique masculine, le Japonais Daiki Hashimoto, malgré une blessure récente à un doigt, se montre confiant avant le rendez-vous olympique de Paris.

Grosse frayeur ! Le 16 mai, le double champion olympique de Tokyo se blesse lors d'un entraînement aux barres parallèles. Résultat, un ligament du majeur de la main droite touché et un forfait pour sa dernière compétition officielle avant les JO, les trophées NHK devant son public.

Mais à force de soins et de travail, Hashimoto s'est recentré sur son objectif : un nouveau titre olympique au concours général, après celui des JO de Tokyo, en 2021.

Lors d'un récent rendez-vous avec la presse au centre national d'entraînement des gymnastes japonais, il a ainsi expliqué qu'il se sentait "à 60 % de sa forme" physique après avoir repris l'entraînement début juin. Mais le sportif de 22 ans est convaincu qu'il sera complètement rétabli pour les Jeux de Paris, où il tentera de rejoindre la légende japonaise Kohei Uchimura, double champion olympique du concours général (2012, 2016).

"Je pense que ça s'annonce bien. Mais mon doigt n'est toujours pas à 100 %, donc je ne peux pas me relâcher", a déclaré Hashimoto prudent.

Tout juste déplore-t-il une fatigue due à l'arrêt, contraint par sa blessure, entre mi-mai et début juin. "J'espère que cela va revenir progressivement, jusqu'à notre départ" pour Paris, a expliqué le gymnaste de Narita.

"Réussir ou mourir"

Uchimura, qui sera présent à Paris comme consultant TV et commentera les performances de son cadet, le voit aller loin et haut et veut croire que ce titre du concours général restera japonais comme il l'est depuis 2012.

"Je pense qu'Hashimoto, qui est le gymnaste qui s'entraîne le mieux, est le plus fort du monde", a déclaré Uchimura à l'agence de presse Kyodo. "Il s'agit simplement de savoir s'il peut rester extrêmement fort. J'espère qu'il pourra profiter de ce sentiment passionnant de réussir ou de mourir."

À Tokyo, en 2021, dans une enceinte dépourvue de public à cause du Covid qui se répandait dans le monde, Hashimoto avait devancé le Chinois Xiao Ruoteng et le Russe Nikita Nagornyy. Ce faisant, à 19 ans, il était devenu le plus jeune champion du concours général de l'histoire olympique, chez les hommes.

Et il avait même ajouté le titre de la barre fixe, son agrès majeur, ainsi qu'une médaille d'argent avec ses compatriotes, seulement devancés par les Russes. Il a depuis étoffé son palmarès de quatre titres mondiaux, dont trois en individuel, cimentant son statut de nouveau patron de la gymnastique masculine.

Dans son sillage, le Japon s'est repris et a remporté le titre par équipes aux Championnats du monde de l'année dernière en Belgique et comme il l'est pour lui-même, Hashimoto est confiant pour son pays avant le rendez-vous parisien. "Nous nous sommes tous bien entraînés et nous avons pu travailler sur les choses que notre entraîneur nous avait demandé de travailler", a-t-il déclaré.

Même sentiment chez Uchimura. Pour le Japon, "ce sera soit l'or, soit l'argent. Il n'y a absolument aucun risque de terminer troisième", prédit Uchimura.

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