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Info Flashscore - Pour succéder à Djamel Belmadi, le nom de Bernard Casoni surgit

Pablo Gallego
Bernard Casoni a entraîné en Tunisie, en Algérie et au Maroc.
Bernard Casoni a entraîné en Tunisie, en Algérie et au Maroc. AFP
L’ex-international français reconverti entraîneur fait partie des quelques noms restants sur la table du président de la FAF, Walid Sadi. Et si c’était le bon ?

Dans le brouillard que se trouve actuellement la Fédération algérienne de football dans sa quête pour remplacer Djamel Belmadi, plusieurs noms sont apparus dans les médias comme potentiels candidats à la succession de l’ex-sélectionneur de 48 ans tels que Renard, Zidane, Petkovic ou Sampaoli. Néanmoins, aucun d’eux n’a pu se concrétiser et, dernièrement, d’autres noms apparaissent à l’horizon tel que Vahid Halilhodzic et… Bernard Casoni

Le marché des entraîneurs et des sélectionneurs demandant du calme et de la patience, le président de la FAF, Walid Sadi, prend son temps avant de faire son choix. Une chose est certaine, le nom de l’ancien international français est bel et bien sur la table, selon les informations recueillies par Flashscore News France. 

Un homme qui connaît le football algérien 

Vainqueur de la Ligue des champions en 1993 avec l’OM, et ayant connu des expériences en tant que coach en France, notamment dans le club olympien, mais aussi à Bastia, à Evian – qu’il fera monter du championnat de National à la Ligue 1 en deux saisons –, à Auxerre ou à Valenciennes, Bernard Casoni a passé plusieurs saisons au Maghreb, dont le championnat algérien. 

Avec deux étapes au Mouloudia Club d'Alger (2017-2018 et 2019) et un passage au Mouloudia Club oranais (2020-2021), le natif de Cannes a une attache particulière avec l’Algérie, et de manière plus générale avec le Maghreb, où il a également entraîné en Tunisie et au Maroc. 

Bernard Casoni, avant OM-Brest en décembre 2022
Bernard Casoni, avant OM-Brest en décembre 2022Profimedia

On le sait, l’un des argumentaires principaux qui a fait tomber Djamel Belmadi – en plus de la performance catastrophique des Fennecs à la CAN –, est le fait que ce dernier a priorisé l’intégration de joueurs binationaux tels qu'Amine Gouiri, Houssem Aouar, Farès Chaïbi, Badredine Bouanani et Jaouen Hadjam. Or, pour beaucoup de puristes, l’Algérie s’est faite grâce à ses joueurs jouant au pays, notamment en 2019, lorsque celle-ci a remporté la CAN. 

Et c’est dans ce contexte qu’il devient compliqué de trouver un sélectionneur qui allie nom et prestige avec la connaissance du football du pays. Mais voilà, c’est bien le nom de Bernard Casoni qui est apparu sur la table de Walid Sadi et il parait logique que sa piste soit étudiée pour prendre la suite de Belmadi connaissant son passif dans le championnat algérien. Ajoutez à cela son caractère, sa poigne et sa passion qu’il pourrait transmettre au vestiaire, et vous obtenez un candidat potentiel qui entre dans la discussion. 

“Ce que j’ai retenu de mon parcours dans mes différents clubs au Maghreb ? La passion ! Oui, la passion qu’ils ont pour le football”, expliquait-il dans un entretien accordé à Afrik foot, le 10 novembre dernier. Un sacré point commun donc…

L’imbroglio avec l'US Orléans foot

Visé par une enquête pour provocation à la haine ou à la discrimination raciale et pour injures publiques à caractère raciste ouverte par le parquet d'Orléans, le technicien a vu son contrat avec l’US Orléans – son dernier club en date –, être rompu le 6 novembre dernier. Le champion d’Europe 93, qui a argué, dans la foulée, être "tout sauf raciste", mais admettant avoir tenu des "propos déplacés", avait saisi les prud’hommes le lendemain – soit le 7 novembre –, réclamant “que son honneur soit lavé”. 

"Bernard Casoni utilisera toutes les voies de recours nécessaires pour être rétabli dans ses droits et pour que son honneur soit lavé. Il saisira notamment, dès aujourd’hui (mardi), le conseil de prud’hommes d’Orléans en contestation de cette rupture anticipée", avait écrit Me Didier Lacombe, son avocat, dans un communiqué.

"Bernard Casoni, à la suite de la rupture anticipée de son contrat par l’US Orléans et la présentation médiatique qui en est faite, conteste fermement toutes accusations de racisme à son égard. Monsieur Bernard Casoni n’entend pas que son nom soit associé au racisme, qu’il combat de toutes ses forces depuis toujours”, concluait-il. 

Sur RMC, dans l’émission Rothen s’enflamme, l’homme de 62 ans avait affirmé que certains joueurs avaient utilisé ces accusations pour le discréditer : "c’est un coup monté. Ils se servent de ça pour m’attaquer, car il y a des gens que j’ai remis en question dans le club, dans l’équipe".

En bref, un véritable imbroglio étant donné la version donnée par l’intéressé et l’étonnement provoqué dans le monde du football. "Si j’ai pu blesser, je fais mon mea-culpa", avait-il avoué à Afrik Foot. Les excuses ont été faites. À voir ce qu’il se passera à présent dans les prochains jours concernant une potentielle reprise ou non de la sélection algérienne.

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