Interview Flashscore - Edimilson Fernandes : "Il ne faut pas que le Barça nous sous-estime !"
Flashscore : Vous sortez d'une belle heure de jeu en championnat contre Reims avec une victoire au bout pour Brest. La rotation imposée par Eric Roy vous aide à garder de la fraîcheur ?
Edimilson Fernandes : c'est une saison un peu spéciale car beaucoup de matches nous attendent. Le coach fait tourner pour cette raison et pour nous les joueurs, ça nous fait du bien car quand on est appelé à jouer, on est au maximum. C'est une façon de prendre match par match : quand tu es sollicité, tu te dois de tout donner.
Vous avez notamment joué à West Ham, à la Fiorentina, à Mayence : il y a une différence avec la France ?
C'est vrai que j'ai fait un peu tous les championnats (sourire). D'ailleurs, ça faisait un moment que je voulais venir en Ligue 1, c'est très bien d'y être. En fait, je trouve que c'est plus technique que les autres championnats.
Vous affrontez Nice qui vient de battre Monaco. Le Gym évolue avec une défense à 3 et un milieu à 5 avec des joueurs rapides : est-ce que cela change les choses dans votre travail de milieu défensif ?
On connaît ce système et on le travaille déjà à l'entraînement. On va essayer de les presser pour les empêcher de jouer. L'idée est d'être bien en place, constamment agressif pour récupérer des ballons.
Eric Roy renvoie une image d'entraîneur posé et didactique. Est-ce le cas également dans le vestiaire, notamment avec vous car il a été milieu en tant que joueur ?
La façon dont la presse le ressent, c'est exactement comme il est dans la vie. Il est explique bien les choses, il reste calme et tranquille. Il fait bien son boulot. Avec mes coéquipiers milieux de terrain, il nous aide, il nous guide avec beaucoup d'explications, sur notre placement par exemple. À l'entraînement, il nous aide aussi beaucoup par la voix.
Vous êtes arrivé dans un collectif bien rodé, surtout dans votre secteur. Comment vous êtes-vous imbriqué dans ces automatismes ?
Je me suis rapidement intégré car le coach m'a directement fait confiance. Et puis on a un bon groupe, une bonne équipe et il faut très bien travailler au quotidien pour gagner sa place.
Brest est plus attendu en L1 mais reste sous-estimé en Ligue des Champions : comment conjugue-t-on ces deux compétitions dans des rôles différents ?
Dans les deux cas, il y a de bonnes équipes et c'est pour ça qu'à l'entraînement, on essaie de conserver cette même intensité et de l'appliquer à tous les matches. En ce moment, on y parvient bien.
Vous affrontez le Sparta en Ligue des Champions et si vous gagnez, vous serez qualifiés pour les barrages, après seulement 4 matches !
Oui, on se rend bien compte de notre performance, on réalise,, mais on sait aussi que le Sparta est une bonne équipe. En tous cas, on ira à Prague pour y faire un résultat.
Ensuite, ce sera le Barça qui a sûrement vu votre performance contre le Bayer et est prévenu !
Il ne faut pas qu'il nous sous-estime ! On va venir pour donner une bonne image et faire un résultat. Même si le match ne se disputera pas au Camp Nou, Montjuic est un très beau stade alors on va faire de notre mieux et profiter de l'instant (sourire).
Vous êtes issus d'une famille de footballeurs : votre cousin Gelson a marqué la Nati contre l'Espagne en 2010 lors de la victoire suisse en ouverture du Mondial que gagnera la Roja. Vous allez affronter le Barça en Ligue des Champions fin novembre : vous rêvez de l'imiter ?
Oui, j'aimerais bien, je vais essayer en tous cas (rires). Et ce qui est sûr, c'est qu'on va tout faire pour réaliser un grand match à Barcelone.