Interview Flashscore - Kiki Kouyaté (Montpellier) : "Il faut gagner contre Nantes, c'est une finale"
Vous allez entamer votre troisième saison avec Montpellier, la deuxième saison pleine, comment voyez-vous cet exercice 2024-2025 ?
Cette saison, je pense que ça va être une saison difficile. On a déjà parlé entre nous (avec ses coéquipiers, ndlr). On fera tout notre possible pour surmonter ces moments difficiles et être performant pour faire une grosse saison, faire plaisir aux clubs et aux supporters.
À titre individuel, vous avez pris de l’importance au sein de cet effectif, êtes-vous fier de votre progression ? Pensez-vous être dans la meilleure forme de votre vie ?
Je dirais que j'ai encore une marge à aller chercher, même si j'ai déjà beaucoup progressé. Mes passages au Maroc, au Portugal, à Troyes, au FC Metz et à Montpellier m'ont fait progresser. J'ai acquis de l'expérience. J'ai vécu beaucoup de choses. Je dirais que j'ai eu une carrière progressive. J'ai joué la deuxième division au Portugal, puis en deuxième division en France, avant d'arriver jusqu'en première division.
Espérez-vous donc une équipe plus ambitieuse par la suite ?
Pour l'instant, je suis un joueur de Montpellier. Peut-être que ça arrivera.
Match nul contre Strasbourg, puis défaite à Paris, un début de championnat compliqué, quel est ton regard là-dessus ?
On a fait un très bon match contre Strasbourg, mais on n'a pas été bons à Paris. Ça arrive parfois. Je pense que ça peut servir de réveil pour nous. Ça va nous aider à progresser, à travailler encore plus pour gagner plus de matchs et pour atteindre l'objectif du club.
Ton entraîneur a dit après le match au Parc des Princes qu’il n’y avait pas grand-chose à faire face à une telle équipe, partages-tu ce constat ?
Oui, je suis d'accord avec le coach, mais j'ai un point de vue aussi. Je dirais qu'on pouvait mieux faire. Peut-être qu'on pouvait perdre à Paris, mais plutôt 2-0 ou 2-1, même 3-1.
Avec l’absence prolongée de Christopher Jullien, est-ce que l’animation défensive est forcément différente ?
Je dirais que ça a joué un peu, parce qu'on a besoin de lui, c'est un guerrier. C'est un joueur qui a de l'importance dans le vestiaire. Il parle beaucoup, il conseille beaucoup. Même en étant sur le banc, souvent, il est là à nous pousser. Il est là à nous guider sur le terrain. Sa blessure, ça nous a fait du mal et ça va nous faire du mal. Mais, il est tout le temps avec nous, même lors du premier match contre Strasbourg. Il va apporter beaucoup de choses, même en étant blessé.
Prochain match : Nantes à la maison, êtes-vous confiants pour aller chercher la première victoire de la saison ?
Oui, nous sommes confiants. Nantes, c'est une finale. Il faut gagner ce match. Pour espérer une bonne saison, il faut gagner ce match. C'est très important parce qu'on a perdu largement à Paris. Si on ne gagne pas Nantes, ça va encore faire du mal à la tête. On fera le maximum pour battre Nantes. On va tout faire pour faire plaisir aux supporters du club.
Vos coéquipiers sont-ils dans le même état d'esprit ? Sentez-vous qu'une solidarité se met en place ?
Oui, on est solidaires. C'est ce que j'ai dit à mon arrivée au club. C'est un très bon groupe. C'est un super vestiaire.
Historiquement, Montpellier ne gagne pas souvent à domicile contre Nantes, est-ce une donnée que vous avez pris en compte pour préparer le match ?
Je n'ai pas connu ça, car depuis que je suis au club, on n'a pas eu de mal face à Nantes – match nul 1-1 en avril dernier.
À titre personnel, jouer un samedi à 19h est-il un horaire que vous appréciez ? Ou cela n’influe par réellement votre routine ?
Pour moi, ça ne me gêne pas. Ça reste pareil, parce qu'on a eu le temps de préparer le match. Nous sommes des footballeurs et il faut s'adapter au programme de la Ligue.
Est-ce que vous vous projetez sur les échéances à venir ? Ou vous prenez match après match ?
On ne regarde pas trop, parce que l'on va jouer ces équipes-là quoi qu'il arrive. On a des matchs costauds devant nous, mais ce sont des matchs à gagner, afin d'engranger des points.
Pour beaucoup d'observateurs, Montpellier est destiné à jouer le maintien, on imagine que vous n'êtes pas d'accord ?
C'est ma troisième saison à Montpellier. Les deux saisons passées, c'était pareil. Les gens disaient que Montpellier visait le maintien, que ça allait descendre. Mais, nous, on était confiants et on a tout fait pour maintenir le club. En 2023 et en 2024, on a terminé 12ᵉ.