Irrésistible et intouchable, le Real Madrid maintient son rythme de croisière face à Séville (3-1)
Mais qui peut stopper ce Real Madrid de Carlo Ancelotti ? La machine merengue est un véritable rouleau compresseur cette saison : toujours dans l'intention de jouer au ballon, entre le jeu de transition, celui de possession, ou encore l'art du Catenaccio, les Merengues savent tout faire.
Ce samedi soir, face à Séville, au Santiago Bernabéu, les hommes de l'Italien se sont mis dans les meilleures conditions possibles très tôt grâce à Vinicius Jr (6ᵉ). Le Brésilien montre avoir l'intelligence de jeu et le calme nécessaire pour gérer ce genre de situation face aux cages adverses.
Après avoir récupéré le ballon à Montiel côté gauche suite à un pressing intelligent, Vini lance l’accélérateur, rentre dans la surface et réussi à effacer le défenseur argentin en repiquant sur son pied droit. Modrić, seul au second poteau, est servi et la pousse au fond.
Le Real Madrid commence sur les chapeaux de roue et continue avec la même intensité tout au long de la première période, où Alaba (19ᵉ) et Vini Jr (43ᵉ) auraient pu faire le break. Les hommes de Sampaoli, eux, sont quasiment inexistants, mis à part à une phase de jeu à la 45ᵉ minute où Jesus Navas sollicite Courtois.
Mais comme très souvent, le Real Madrid aime se faire peur. La deuxième période est abordé avec beaucoup trop de laxisme, tellement les joueurs madridistas sont sûrs d'eux. Le moment parfait choisi par Séville, qui semble s'être fait remonter les bretelles à la mi-temps par Sampaoli, pour remettre les deux équipes à égalité.
Montiel prend à son tour l’avantage sur Vini, récupère le ballon côté droit et envoie une balle en profondeur dans la surface à Lamela. L’attaquant argentin, seul face à Courtois, trompe le Belge de la pointe du pied droit. Tout est à refaire pour les Madrilènes.
Le jour et la nuit entre la première et la seconde période. Le Real Madrid n'arrive plus à ressortir la balle, à l'image de deux pertes de balle de Tchouaméni au milieu de terrain. Séville tente, mais ne conclut pas, et Ancelotti décide de faire rentrer Camavinga, Lucas Vázquez, Asensio et Rüdiger.
Des remplacements payants puisque suite à une récupération de Rodrygo sur une perte de balle de Montiel, le milieu de terrain espagnol envoie Vini dans la profondeur qui se retrouve face à face avec Bounou. Le Brésilien, altruiste, offre à Lucas Vázquez le but du 2-1 à la 79ᵉ minute. Le Real Madrid est libéré et deux minutes plus tard, Fede Valverde assure la victoire d’une frappe spectaculaire du pied droit (81ᵉ). C'est le troisième match consécutif où l'Uruguayen marque.