Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

"Je vais essayer de m'écouter", déclare Léon Marchand à l'occasion des Championnats de France

Marchand aux États-Unis en avril.
Marchand aux États-Unis en avril.SARAH STIER/Getty Images via AFP
Star attendue des JO de Paris dans six semaines, Léon Marchand veut profiter des Championnats de France de natation de Chartres, unique étape qualificative pour les Jeux, pour "s'écouter" et "voir comment le corps réagit" avant le rendez-vous olympique, a-t-il expliqué ce samedi.

Installé aux États-Unis depuis trois ans et depuis peu au Texas, le nageur de 22 ans est aligné sur quatre courses : le 400 m quatre nages, dont il détient le record du monde, le 200 m quatre nages, le 200 m brasse et le 200 m papillon.

QUESTION : Comment vivez-vous votre retour en France et qu'est-ce qui vous manque le plus quand vous êtes aux États-Unis ?

RÉPONSE : "C'est un peu choquant de rentrer en France! Je n'étais pas rentré depuis longtemps et je pense que j'étais vraiment imprégné de la vie américaine. Donc quand je suis rentré, ça m'a fait bizarre. J'avais l'impression que tout était tout petit, les petites rues, les petites voitures, même au supermarché tout est petit. Au Texas en plus, c'est un peu abusé. Donc c'était vraiment choquant. En une semaine, j'ai découvert pas mal de trucs. Et ce qui me manque le plus? La nourriture! Le fromage, la baguette, le pain, ce genre de choses. Et la famille bien sûr. La famille d'abord, pardon (rires)."

Q : Les championnats de France sont un passage obligé pour se qualifier pour les Jeux. Est-ce seulement une étape pour vous ?

R : "C'est vrai que pour moi, c'est une étape, pas comme il y a trois ans, où c'était vraiment une finalité, où déjà participer aux Jeux, c'était pour moi un rêve. J'ai changé d'objectif. Je respecte aussi le fait que c'est très important pour tout le monde, et qu'il faut faire des temps, et que c'est effectivement plus stressant que d'autres compétitions. Donc il y a quand même un enjeu, et ça, moi, j'adore. Dès qu'il y a de l'enjeu, ça me permet de nager plus vite, et d'avoir un petit challenge pour moi."

Q : Vous êtes alignés sur quatre courses, c'est assez tranquille finalement ?

R : "Oui, ce n'est pas dur, surtout que là, j'ai fait des compétitions, cette année où j'enchaînais beaucoup les courses. Les NCAA, par exemple, c'était sur trois jours et demi, ça enchaînait vraiment, avec les relais, etc. Là on est dans une compétition où il y a plus de confort. J'ai du temps entre les courses et j'ai un jour de récupération entre chaque course, donc c'est top, c'est exactement ce qu'il faut. Comme je l'ai dit, c'est une étape, je n'ai pas envie de perdre toute mon énergie ici."

Q : Mercredi, vous allez enchaîner deux courses en une heure, le 200 m papillon puis le 200 m brasse, comme vous pourriez le faire aux Jeux Olympiques. Qu'attendez-vous de cette journée ?

R : "Je vais essayer de m'écouter ce jour-là, de voir un peu comment mon corps réagit après le 200 papillon, le matin et le soir. Et de voir mentalement si c'est possible. Donc, je vais essayer de m'écouter, de voir comment ça passe. Je vais voir aussi au niveau du temps, voir si c'était plus dur que ce que j'avais pensé peut-être. Donc c'est un premier test (avant les Jeux)."

Q : Avez-vous un objectif de temps cette semaine ?

R : "J'aimerais bien m'approcher du top 3 des temps mondiaux dans chaque course, pour pouvoir être bien placé à Paris. (Mais) je n'ai pas envie de perdre toute mon énergie ici. Par contre, ça fait longtemps que je n'ai pas nagé de 400 m quatre nages, donc j'ai besoin de repères. Là, j'ai nagé 4 min 11, à San Antonio. J'étais un peu loin de mon meilleur temps. Je vais essayer de faire moins de 4 min 10, déjà, ce serait bien. Et de faire une bonne prépa pour les Jeux."

Q : A deux mois des Jeux, comment gérez-vous le fait d'être attendu comme l'une des grandes stars de l'événement? Est-ce que cela ricoche sur vous ou pas encore ?

R : "Je ne pense pas que ça ricoche, mais par contre, je kiffe. Ce n'est pas un souci de voir ma tête sur un panneau publicitaire. Je suis là, c'est cool. Alors qu'avant, ça me gênait plutôt. Aujourd'hui, je suis plus à l'aise avec ça, je le vis bien."

 

Propos recueillis en conférence de presse

Mentions
France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)