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Joao Félix : "Il était difficile de m'habituer à la façon de jouer de l'Atlético"

Avec Reuters
Joao Félix sous son nouveau maillot.
Joao Félix sous son nouveau maillot.@SocialChelseaFR
Joao Felix a déclaré qu'il a quitté l'Atlético de Madrid pour rejoindre Chelsea en prêt parce qu'il avait du mal à s'habituer au style de jeu de l'équipe espagnole, ajoutant que la philosophie de l'entraîneur Diego Simeone n'est pas bénéfique à tous les joueurs.

Joao Félix, 23 ans, a rejoint l'Atlético de Madrid en provenance du Benfica pour un montant record pour le club de 126 millions d'euros en 2019, mais a eu du mal à réaliser son potentiel, marquant 25 buts en trois saisons et demie avant de rejoindre Chelsea en janvier pour la fin de la saison.

L'attaquant portugais a été expulsé pour ses débuts en Premier League le mois dernier contre Fulham, ce qui lui a valu une suspension de trois matches, mais devrait revenir sur les terrains contre West Ham. "Je cherchais du changement depuis un certain temps, parce qu'il était difficile de m'habituer à la façon de jouer (de l'Atlético)", a déclaré Joao Félix au journal espagnol AS dans une interview publiée ce vendredi.

"Je suis parti parce que je n'y arrivais pas. Il fallait que ce soit durant cette fenêtre de transfert et je pense que c'était le bon moment pour l'Atlético et pour moi aussi."

Les qualités de dribbleur et de passeur de Joao Félix ont incité Chelsea à débourser environ 10 millions d'euros pour l'obtenir, mais ses compétences ne se sont pas toujours accordées avec Simeone, alors que l'Atlético a toujours eu tendance à privilégier la défense sur l'attaque.

Joao Félix n'a pas critiqué ouvertement l'entraîneur argentin mais a laissé entendre que les deux hommes n'ont pas toujours été d'accord. "C'est un très bon entraîneur. Il a sa manière de comprendre et de voir le football que d'autres n'ont pas. C'est bon pour certains et mauvais pour d'autres. Cela dépend de chaque personne", a-t-il déclaré.

Décrivant la vision du football de Simeone, il a ajouté : "C'est essentiellement souffrir sur le terrain. C'est souffrir, avoir une opportunité et marquer. C'est sa façon de voir le football. Ce n'est pas mauvais, mais c'est différent des autres entraîneurs."

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