Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sur Flashscore : focus sur le judo

L'histoire du judo aux Jeux Olympiques

Il a fallu attendre Tokyo en 1964 - un lieu pas anodin - pour que le judo fasse son entrée au programme olympique. Une première édition marquée par la supériorité... d'un Néerlandais, Anton Geesink, qui devenait alors la première grande star de la discipline en dominant les Japonais dans leur sport sur leurs terres. De 4 catégories de poids en 1964, on est passés à 14 aujourd'hui. 

Le Japon a néanmoins sa part de gloire, étant le pays le plus titré avec plus de 48 médailles d'or. C'est d'ailleurs un Japonais, Tadahiro Nomura, qui est le seul combattant triple champion olympique en individuel (un certain Teddy Riner l'est également, mais avec un titre par équipes). Le Néerlandais Willem Ruska et le Tchèque Lukáš Krpálek sont eux les seuls à avoir été sacrés dans deux catégories de poids différentes, Ruska ayant accompli cet exploit lors des mêmes JO, en 1972. 

Les règles

Le but du judo est de remporter son combat, et ce peut être fait de trois façons différentes : projection de son adversaire sur le dos, immobilisation au sol, ou faire abandonner l'adversaire par une clé. Une projection totale sur le dos vaut ippon, partielle, elle vaut waza-ari et il faut deux waza-ari pour l'emporter.

Pendant le combat, l'arbitre peut distribuer des pénalités, des shidos, et le judoka qui en accumule trois perd le combat. Un combat dure 5 minutes pour les hommes, 4 pour les femmes, et si égalité à la fin du combat, les deux judokas continuent au Golden Score jusqu'çà ce que l'un d'entre eux marque un point. 

Les stars des Jeux Olympiques 2024

On parlera des Français plus bas, notamment d'un certain Teddy Riner et d'une certaine Clarisse Agbégnénou, mais ce sont bien entendu les Japonais qui seront également sur le devant de la scène. Shohei Ōno tentera de rejoindre son illustre compatriote Nomura en devenant triple champion olympique chez les -73 kg. Déjà mentionné, Lukáš Krpálek aura le même objectif. 

On surveillera bien entendu Uta Abe (-52 kg) et son frère Hifumi Abe (-66 kg), qui avaient marqué l'histoire à Tokyo en devenant champions olympiques le même jour, et qui pourront réitérer cette performance en France. Triple championne du monde en titre, Natsumi Tsunoda voudra enfin décrocher l'or olympique chez les -48 kg. 

Les Français

Teddy Riner, bien entendu. Le colosse revient en forme, et visera un troisième titre individuel chez les +100 kg. Déjà vainqueur trois fois en Grand Slam cette année, il arrive en grande confiance, et voudra écrire l'histoire à domicile. C'est la principale chance de médailles chez les hommes avec Luka Mkheidze, en bronze chez les -60 kg à Tokyo, et désormais n°2 mondial. 

Chez les femmes par contre, Clarisse Agbégnénou sera la principale carte pour conserver son titre chez les -63 kg, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Amandine Buchard (-52kg), Sarah-Léonie Cysique (-57kg) et Madeleine Malonga (-78 kg), toutes trois vice-championnes olympiques à Tokyo, auront soif de revanche. Indiscutablement la meilleure +78 kg depuis deux ans, Romane Dicko ne visera que l'or et pourrait parachever un triomphe. 

Le programme

Date : du 27 juillet au 3 août / Lieu : Champ-de-Mars (Paris VII)

Finales : 27 juillet : -60 kg H + -48 kg F / 28 juillet : -66 kg H + -52 kg F / 29 juillet : -73 kg H + -57 kg F / 30 juillet : -81 kg H + -63 kg F / 31 juillet : -90 kg H + -70 kg F / 1er août : -100 kg H + -78 kg F / 2 août : +100 kg H + +78 kg F / 3 août : par équipes