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À l'instar de Joan-Benjamin Gaba, vice-champion olympique lundi, Maxime-Gaël Ngayap Hambou n'était pas le nom le plus cité de la délégation française en judo susceptible d'aller chercher une médaille. Mais alors que Marie-Ève Gahié, qui semblait avoir de meilleures chances, s'est trouée aujourd'hui, lui est allé au bout de son ambition.
Certes, il s'est logiquement incliné contre Sanshiro Murao en demi-finales, mais 1- le Japonais - comme souvent - était le grand favori en tant que médaillé mondial sortant, et 2- sa journée avait été jusque là irréprochable en terme de judo, de comportement et d'envie. Et il lui restait alors une belle chance d'aller chercher une médaille de bronze inattendue.
Mais pour cela, il lui fallait prendre le meilleur sur une référence de la catégorie. Rafael Macedo, qui lui a fait vivre 5 minutes d'enfer sur le tatami. Une lutte féroce, des pénalités qui tombaient à foison, et un mouvement du Brésilien en fin de combat qui a bien failli lui offrir la victoire, avant qu'il ne soit sanctionné d'un troisième shido fatal.
Sans réel rival en France dans sa catégorie, Maxime-Gaël Ngayap Hambou avait été sacré deux fois vice-champion du monde par équipes, mais il attendait un premier gros résultat en individuel. C'est chose faite avec cette magnifique médaille de bronze olympique, la sixième du judo français, qui a encore quelques belles cartes à venir pour faire augmenter ce bilan, et enfin prendre l'or.
