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Ce n'était pas le métal qu'elle était venue chercher. Vice-championne olympique à Tokyo, Amandine Buchard ne venait que pour l'or à domicile. Et après une entrée en lice maîtrisée, elle semblait voir le sort lui sourire puisque Uta Abe, qui l'avait privé de l'or au Japon, avait été sortie de façon extrêmement surprenante par Diyora Keldiyorova.
Malheureusement, c'est l'Ouzbèke qui aura été la fossoyeuse des espoirs tricolores. En demi-finale, elle a terrassé la Française à la suite d'une âpre lutte, s'imposant par waza-ari. La fin d'un rêve, et il fallait alors se remobiliser pour sauver les meubles, c'est à dire le bronze.
Menant 7-0 dans les confrontations directes, elles était logiquement favorite contre Reka Pupp. Mais il a fallu un long combat et plusieurs minutes de Golden Score avant qu'elle ne place enfin une attaque décisive. Une victoire et donc une médaille de bronze, trois ans après l'argent japonais. Avant l'or à Los Angeles ? Quoi qu'il en soit, c'est la troisième médaille du judo français en 4 catégories disputées.
Walide Khyar, lui, est passé à un succès du bronze. Sorti par Gusman Kyrgyzbayev en quarts, il a gagné son premier combat de repêchage, mais lors du deuxième, il n'a pu venir à bout du n°1 mondial, le Moldave Denis Vieru. Dommage, mais logique au vu des deux combats perdus.
