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Alpha Djalo n'était pas attendu, mais il a soulevé une vague d'espoir rapide. Après un premier tour logiquement gagné, il a créé la sensation en sortant le n°6 mondial Zelim Tckaev en 16e de finale d'un magnifique ippon. Malheureusement, l'aventure s'arrêtera au tour suivant, Sharoffidin Boltaboev se révélant trop fort. Pas de médaille pour le Tricolore, mais le souvenir d'une belle victoire.
Mais bien évidemment, c'est Clarisse Agbegnenou qui polarisait toute l'attention aujourd'hui sur les tatamis parisiens. Pourtant, la championne olympique de Tokyo a fait trembler ses nombreux fans sur ses deux premiers combats. Peu alerte, empruntée, elle a dû passer par un long Golden Score face à la modeste Gili Sharir, avant de dominer sans convaincre Ketleyn Quadros en 8e de finale.
Mais dès le premier match à opposition élevée, on a retrouvé la bête de compétition. En quarts de finale, elle défiait Laura Fazliu, médaillée de bronze comme elle lors des derniers Mondiaux. Un combat qui s'annonçait donc compliqué, mais qui ne durera au final qu'une trentaine de secondes. Un ippon fulgurant dans une ambiance indescriptible : la Reine Clarisse était de retour.
Du moins le croyait-on. Car contre Andreja Leski, sa victime lors du combat pour le bronze aux derniers Mondiaux, elle ne parvenait pas à développer son judo. Certes, elle faisait tomber les pénalités pour sa rivale, mais l'impensable se produisait dans la dernière minute : une action bien exécutée par la Slovène, un waza-ari confirmé à la vidéo, et une sortie aux portes de la finale. Cruel, mais finalement logique.
Restait à se remobiliser pour aller sauver les meubles et chercher le bronze contre Lubjana Piovesana, une adversaire de qualité. L'Autrichienne a d'ailleurs failli scorer d'entrée, provoquant rapidement la première pénalité française. Mais finalement, Clarisse Agbegnenou allait réussir à placer une attaque imparable, ippon et médaille de bronze. Un moindre mal, sa troisième médaille olympique, mais pas le métal qu'elle était venue chercher...
