Pas d'or pour Romane Dicko, mais la judokate s'est remobilisée pour arracher le bronze
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N°1 mondiale, ancienne championne du monde, Romane Dicko était la grandissime favorite dans la catégorie des +78 kg. Logique, puisqu'après son bronze à Tokyo, on voyait mal qui pourrait empêcher la Française de décrocher l'or.
Sophio Somkhishvili a constitué un amuse-bouche de qualité en 8e de finale. La Géorgienne, dominée dans le judogi, a rapidement concédé trois shidos et la défaite. Puis l'ancienne vice-championne du monde Larisa Ceric n'a pas non plus fait long feu : projection, immobilisation, merci au revoir.
L'opposition grimpait toutefois d'un cran en demi-finales avec Beatriz Souza, six fois médaillée mondiale. Une adversaire solide et difficile à manoeuvrer, qui a tenu tête à la Française et sans faire quoi que ce soit d'exceptionnel, l'a épuisée en l'emmenant au Golden Score, avant de placer une immobilisation gagnante devant une foule médusée et une Française totalement sonnée par ce scénario inattendu.
Mais il fallait tout de même se remobiliser pour assurer la médaille de bronze contre Milica Zabic. Ce sera chose faite en quelques dizaines de seconde. Un ippon parfait, une médaille de bronze, la deuxième en deux JO. Mais ce n'était pas ce qu'elle était venue chercher. Néanmoins, cela devrait lui fournir un carburant pour l'épreuve par équipes demain.
