Juste avant l'Euro 2024, les Bleues du handball ont rendez-vous avec l'Espagne
Dans moins de 10 jours, elles seront à l'Euro 2024. Les féminines de l'équipe de France de handball entament bientôt une nouvelle compétition dans laquelle rien ne sera facile. Championnes du monde et Vice-Championnes olympiques, elles avanceront avec motivation pour décrocher un titre européen ce 28 novembre en Suisse.
Une préparation en passant par le Tournoi de France
Le temps a été court depuis les dernières olympiades. Pourtant, les Françaises ont déjà eu l'occasion de se tester sous la houlette de leur nouveau sélectionneur, Sébastien Gardillou. En octobre elles ont ainsi d'abord perdu un match contre la Norvège, avant de remporter le suivant.
Un bilan quelque peu mitigé sans être alarmant. Après les Jeux de Paris 2024 et le départ d'Olivier Krumbholz, des changements étaient attendus, tout comme des nouveautés. Gardillou a préféré faire tourner et donner une chance à un large pannel de joueuses. Mais désormais, l'heure est à la répétition générale pour l'Euro.
Ces derniers jours, Tamara Horacek, Chloé Valentini et Pauletta Foppa ont appris qu'elles seraient vice-capitaines. Elles évolueront donc bel et bien dans l'effectif lors des deux matchs précédant l'Euro et auront un véritable rôle de leadeuse à jouer dans la future compétition.
Ce qui ne sera pas de trop. Toutes les joueuses devront s'employer afin d'hausser leur niveau. En octobre, la défense a quelques peu péchée et des erreurs de précisions ont été à dénoter. Mais, elles disposent encore d'un peu de temps afin de remédier à cela.
Les Tricolores se prépareront en effet contre l'Espagne puis l'Angola en affrontant les deux équipes dans le cadre du tournoi de France. Ces formations auront à coeur d'également performer au plus haut niveau et apporteront par conséquent une opposition nécessaire à la progression des Bleues.
"On a vu sur les dernières compétitions que l’équipe de France n’est plus la meilleure défense du monde. Donc c’est assez simple : je veux qu’elle le redevienne", a affirmé Gardillou. "Les matchs du mois d’octobre ont permis d’affiner la vision que nous avions du groupe et de conforter certains statuts. Partant de là, on a vu des joueuses comme Clarisse Mairot être capables d’apporter des choses que nous n’avions pas forcément dans le collectif".