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Karchaoui, Dali et (peut-être) Bacha en armes offensives de l'équipe de France féminine

Julie Marchetti
Bacha et Dali avec l'équipe de France.
Bacha et Dali avec l'équipe de France.Profimedia
A quelques jours du début du Mondial des Bleues, les attentes se font de plus en plus ressentir. Avec un démarrage contre la Jamaïque, la France a tout à prouver et démontrer. Une tâche qui sera fondamentalement rendue possible grâce au versant gauche de l'équipe.

Elle peut repartir sur de bonnes bases. La France affronte la Jamaïque ce dimanche avec la possibilité de briller d'entrée de jeu dans le Mondial 2023. En Australie et Nouvelle-Zélande, les attentes sont hautes pour Hervé Renard et ses joueuses. Et pour arriver à performer au plus haut niveau, les Bleues ont vraisemblablement misé sur le côté gauche du terrain. 

Karchaoui, Dali et Bacha au rapport

Les joueuses à surveiller parmi l'équipe de France féminine se situent sur le flanc gauche. Qu'il s'agisse de la latérale Sakina Karchaoui, de la versatile Selma Bacha ou encore de la milieu de terrain Kenza Dali, les trois joueuses s'accordent par leur dynamisme et font du bien à la construction française. Face à la République d'Irlande, par exemple (le 6 juillet dernier, 0-3), la France a fait naître une bonne partie de ses actions depuis le côté gauche, et la fluidité a été au rendez-vous. 

Autrice d'une saison correcte avec le Paris Saint-Germain, Sakina Karchaoui continue de briller et fait partie des cadres de l'équipe. Son expérience, alliée à son pied gauche, en fait un atout majeur de la défense, et de l'attaque bleue. Impliquée sur de belles tentatives de centre et de débordements lors des précédents matchs disputés, elle représente la stabilité et la créativité dans son couloir. 

Couloir que Selma Bacha connaît par ailleurs très bien aussi. Latérale gauche avec l'Olympique Lyonnais, elle a été mise aux avant-postes par Hervé Renard face à l'Irlande. Un nouveau poste qui a su lui convenir puisqu'en tant qu'ailière, elle n'a cessé de se projeter vers l'avant et se trouver des espaces. Malheureusement pour elle, la joueuse a été contrainte de sortir sur blessure face à l'Australie. Elle demeure incertaine pour le début de la compétition, mais pourrait tout de même revenir au cours de celle-ci. Cela donnerait du peps à l'attaque française. 

Kenza Dali, quant à elle, a dernièrement et parfaitement dynamisé les transitions offensives. Grâce à sa vision du jeu et son orientation précise du ballon, elle a pu trouver Eugénie le Sommer, puis Maëlle Lakrar, tout en combinant avec ses coéquipières remontant le côté gauche. Sa présence ne fera que renforcer le milieu de terrain et continuera de booster l'attaque.

Des transitions fluides et rapides

Malgré quelques difficultés encore observées, notamment dans les aspects défensifs face aux contre-attaques, la France sait faire preuve de réalisme. Ceci s'est particulièrement fait ressentir sur les deux derniers rendez-vous des Bleues, autant contre l'Irlande que l'Australie

L'équipe va de l'avant et maîtrise bien son match, oui, mais principalement grâce à son moteur, à gauche. Les échanges sont fluides, rapides, et bien emmenés. Cette force, dégagée de l'aile amène du cachet au groupe et sera crainte de ses adversaires. 

Il ne manque plus qu'à consolider cela et le transposer aussi à droite. Ce qui ne devrait pas être un souci puisque des éléments tels que Grace Geyoro et Kadidiatou Diani s'y trouvent. 

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