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Képhren Thuram, d'un début de saison plein d'espoir à la baisse de régime

Julie Marchetti
Képhren Thuram au duel et la récupération.
Képhren Thuram au duel et la récupération. AFP
Auteur d'une encourageante saison l'an passé – laquelle lui a valu des premiers pas en sélection, Khéphren Thuram n'a pas su confirmer. Parti sur une belle impulsion en août, le milieu de terrain relayeur a perdu de sa superbe, et n'est plus décisif dans le jeu.

Il est à l'image de l'OGC Nice de cette saison. Khéphren Thuram a démarré fort et de la meilleure des manières cette saison 2023-2024 avec une omniprésence au milieu de terrain, des percées profondes et des projections impressionnantes. Mais, petit à petit, il a considérablement régressé pour atteindre le niveau qu'il affiche aujourd'hui : médiocre et décevant.

Un départ prometteur 

Avec le bruit fait autour d'un possible transfert à Liverpool cet été, le milieu de terrain était attendu au tournant cette saison. Et pour le coup, ses premiers matchs ont prouvé qu'il avait conservé l'éclat qu'il possédait déjà en 2022-2023. Ni buteur, ni passeur, il a cependant répondu présent dans l'entrejeu et a lancé ses coéquipiers vers les buts adverses. 

Ses matchs contre Lille (1-1), puis Lorient (1-1), l'ont vu avancer et proposer, tout en distribuant de bons ballons à Terem Moffi et Gaëtan Laborde. Il a également pu effectuer des retours défensifs importants et contribuer à la réussite de l'OGCN. Bénéficiant de la confiance de Francesco Farioli, il a enchainé correctement, et ceci au moins jusqu'au mois d'octobre. 

Mais, dès le moment où Nice a commencé à éprouver des difficultés – notamment à tuer les matchs et marquer, le joueur s'est effacé. Pire, il a présenté des performances loin de ses standards. Blessé, suspendu, sans réel impact décisif sur le jeu, il a explosé en plein vol et traverse depuis une passe dont il n'arrive pas à se sortir. 

La manifestation des difficultés niçoises

Bien que l'équipe azuréenne soit restée dauphine du PSG jusqu'en 2024, elle doit son succès au bon nombre de ses matchs nuls. 3ᵉ pire attaque de Ligue 1 (à égalité avec Nantes et devant Metz et Clermont), elle ne fait pas justice à son classement. Ce qui commence sérieusement à se voir. En manque d'inspiration, et moins solide qu'avant, Nice encaisse et n'a pas gagné un match en un mois. 

À l'image de son équipe, Thuram éprouve des problèmes à se montrer efficace, ou tout simplement, à évoluer lorsque la performance globale n'est pas vraiment portée par des offensives tranchantes. Ceci, malgré l'éloge que lui avait réservé son entraîneur en conférence de presse à la mi-janvier.

"C'est un joueur qui nous apporte sa qualité, qui nous apporte beaucoup sur toutes les phases de jeu. C'est un joueur qui, quand il se met en action, peut renverser les équilibres et il peut faire encore plus. On a beaucoup d'attentes envers lui, il va être fondamental d'arriver à trouver le meilleur Thuram."

Ceci… Avant de tempérer son jugement. Car oui, Farioli a confirmé que le joueur n'était pas au mieux de sa forme. "Pour moi, on ne l’a pas encore vu. Il n'a pas encore la continuité qu'il pourra avoir car il a vraiment des valeurs techniques et physiques qui sont au-dessus de la moyenne et on doit l'aider à pouvoir les exprimer à 100 %. On est très exigeant avec lui, on lui demande beaucoup."

Dans un Nice malade, un coup d'éclat de celui qui évolue depuis quatre ans en A ne serait pas de refus. Testé en sentinelle contre Clermont (0-0), puis associé à Hicham Boudaoui dans un double pivot face à Toulouse (2-1), il a surtout besoin de continuer à casser des lignes et d'exceller de nouveau en tant que box to box.

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