Kylian Mbappé : "L'année prochaine, je ne me contenterai pas d'une année comme celle-ci"
Introduction : "Ca y est je vais être un joueur du Real Madrid pour les 5 dernières années minimum. C'est un rêve qui se réalise. Je suis soulagé, j'ai beaucoup d'excitation à l'idée d'arriver dans le meilleur club du monde. Je remercie Florentino Pérez qui a toujours cru en moi. C'est un grand jour. Il y a beaucoup d'émotion. Mais, j'ai une responsabilité en tant que capitaine de l'équipe de France. Je ne répondrai pas à d'autres questions qu'à celles concernant la sélection".
Le Luxembourg : "C'est bien d'avoir des repères avec les collègues et il faut arriver le plus prêt possible à l'Euro".
Son état de forme : "Je suis très content. Durant la fin de saison, j'ai beaucoup moins joué. Mais, c'est comme cela, il faut s'adapter, surmonter des difficultés. J'essaie de retrouver la forme, et de me préparer pour faire le meilleur Euro possible. Un homme heureux a plus de chances de bien jouer qu'un homme malheureux. Il n'y a aucune excuse pour les performances que j'ai eu, et que j'aurai. On doit se préparer. J'aborde ces matchs sereinement avec bonne humeur et enthousiaste".
L'Euro : "C'est une compétition compliquée. Pour moi, plus qu'une Coupe du monde. C'est difficile parce que toutes les équipes se connaissent. Tactiquement, c'est un football qui se ressemble. Dès les phases de poules, c'est très dur. On a joué la Pologne en Coupe du monde par exemple. C'est une compétition que la France n'a pas gagné depuis 24 ans, cela fait longtemps. Il faut se préparer et être dans la meilleure forme possible".
Bilan de sa saison : "J'ai attaqué avec une ambition différente. Un jugement différent sur ce que je fais. J'ai toujours pensé que j'allais jamais jouer. A partir du moment où j'ai foulé la pelouse, c'était une saison réussie. En comparaison avec celles que j'ai complétées, il y en a eu des meilleures. Je suis fier de cette année quand même, lorsque je sais tout ce que j'ai dû traverser et subir, c'est la meilleure de toute ma carrière".
Luis Enrique v Didier Deschamps : "C'est complètement différent. Ce sont deux très bons entraîneurs qui contribuent au fait d'étendre ma palette. Ce sont deux Champions. Avec Luis Enrique, c'est un football de possession, de contrôle. Il aime quand tu rentres et tu sais quoi faire. Avec Deschamps, tu as une liberté au niveau offensif, tu peux avancer sans ballon. Cela me permet d'engranger beaucoup d'expérience et de m'améliorer au quotidien. En club, tu as le temps d'élargir ton jeu et le trouver. En sélection, il y a moins le temps d'avoir une patte".
Un nouveau capitaine ? : " J'ai toujours eu la volonté de briller en Bleus. Je ne pense pas être un "nouveau capitaine", je continuerai avec cette envie de tout donner pour ce maillot, avec mes réussites et les échecs de l'équipe".
La chose qu'il a apprise en compétition internationale : "En 2018, j'ai pas appris. Je suis arrivé et j'ai gagné de suite. Tu n'apprends pas quand tu gagnes. J'ai pris une baffe à l'Euro. Là, j'ai beaucoup appris. Je pense que cela m'a servi pour la Coupe du monde. Je dirais que c'est en 2021 où j'ai le plus appris. En 2022, tu apprends aussi, jouer une Coupe du monde ça enrichie. Mais, on va au tirs au but... Ca tombe bien. On va jouer un Euro. J'ai cet état d'esprit revanchard. J'ai encore tout à démontrer. C'est excitant et un challenge".
Son temps de jeu en club : "On me l'a dit en pleine face. On m'a parlé volontairement. J'étais persuadé que je n'allais pas jouer. Les gens qui m'ont sauvé, c'est Luis Enrique et Luis Campos. Sans eux, j'aurais jamais remis un pied sur un terrain. Mon ambition était donc différente. C'était peut-être un peu moins haut dans mes standards, oui. Mais, par rapport à tout ce que j'ai vécu, essayer d'être là a été ma plus grande fierté. L'année prochaine, je ne me contenterai pas d'une année comme celle-ci".
Malheureux ? : "Au PSG j'étais pas malheureux. Ce serait craché au visage de tous ceux qui m'ont défendu. J'ai toujours été heureux. Il y a certaines choses qui me rendaient malheureux. Un joueur de mon envergure ne peut pas le montrer, j'étais un leader. Trainer un spleen, c'est compliqué à suivre. J'ai essayé d'être le plus positif possible. Beaucoup m'ont aidé. Ce serait un peu "bâtard" de venir, et cracher sur le club en disant que j'ai été malheureux. Des choses et des gens m'ont rendu malheureux".
Ne pas craquer : "Il y a énormément de pression mais, il y a plus grave dans la vie. C'est du football. Je suis très bien payé pour jouer. Il y a des travaux plus difficiles que moi. C'est déplacé que je me plaigne aux yeux du monde quand je vois ce qui se passe. Mais, c'était pas agréable non plus. Peut-être que j'aurais dû. Mais, c'est comme cela. J'ai vu que Cristiano, Sergio Ramos, mes futurs coéquipiers m'ont envoyé des messages maintenant. Cela fait vraiment plaisir".