L'AS Monaco conforte sa place de dauphin en venant à bout du LOSC grâce à Fofana
En pleine lutte pour se qualifier pour la prochaine Ligue des champions, l'AS Monaco et le LOSC se rencontraient dans ce match en retard de la 29ᵉ journée de Ligue 1. Voilà maintenant six ans que les Monégasques attendent cette qualification pour la C1 et ce soir, ces derniers ont fait un grand pas vers elle.
Tout sourire au regard de la belle image offerte par les deux écuries, les deux entraîneurs, Adi Hütter et Paulo Fonseca, se sont séparés enlacés au coup de sifflet final.
Les Lillois n'auront pas démérité, mais le réalisme aura fait la différence. Rien n'est perdu pour les Nordistes, loin de là, surtout que Nice a concédé le nul à l'Orange Vélodrome dans le même temps (2-2). Il ne reste plus que quatre finales pour aller chercher cette place en Ligue des champions.
Youssouf Fofana, déterminant à l'heure de jeu
Entre l'ASM et le LOSC, nul doute, il fallait s'attendre à du spectacle. Deux des meilleures équipes du championnat s'affrontaient ce mercredi soir au stade Louis II en ayant un seul objectif en tête : être le dauphin du Paris Saint-Germain à la fin de la rencontre.
La bataille du milieu de terrain fait rage dès la première minute, l'intensité est très élevée et les deux équipes se mettent à l'assaut de la cage de l'autre. Les situations se multiplient pour Monaco et Lille : Gudmundsson (3ᵉ), Fofana (9ᵉ), Balogun (12ᵉ, 23ᵉ), David (15ᵉ), Yoro (26ᵉ) ou encore Diakité (30ᵉ). Tous tentent, mais personne ne se montre réellement dangereux.
Une action litigieuse se produit quand Minamino s'infiltre dans la surface de réparation. Son premier dribble élimine Yoro – qui est sur le point de le faucher après son tacle – et là, une fois en bonne position, il est rattrapé par Benjamin André, qui lui fait perdre l'équilibre en le frôlant dans sa course. Le Japonais tombe, mais Monsieur Turpin ne bronche pas : c'est beaucoup trop léger pour siffler quoi que ce soit (37ᵉ).
Derrière, un bijou d'Angel Gomes depuis la ligne médiane permet à Haraldsson de se retrouver seul face à Majecki, mais son tir du pied droit est beaucoup trop croisé et passe à côté du poteau droit monégasque (42ᵉ). De l'intensité, mais pas de but à la pause. Un score qui arrange le PSG pour le moment.
Mais pas sûr que ça reste ainsi. Les premières secondes de la deuxième mi-temps commencent sur les chapeaux de roues avec Gudmundsson qui trouve le montant gauche de Majecki de la tête (46ᵉ). Derrière, Ben Yedder est gêné par Balogun avant d'armer une frappe dans une position confortable (48ᵉ). Dans la foulée, Akliouche reprend de volée après un cafouillage dans la surface lilloise, mais Chevalier s'interpose (53ᵉ).
Ça s'active dans les cages du LOSC et le but, tant attendu, tombe finalement à l'heure de jeu. Youssouf Fofana, qui récupère le ballon au milieu de terrain après une bonne anticipation sur une passe adverse, se projette rapidement vers les buts lillois et, une fois aux 25 mètres, enclenche une frappe du pied de gauche à ras de terre, impossible à stopper pour Chevalier (61ᵉ).
Monaco est soulagé et peut désormais attaquer sans se précipiter. Ben Yedder se retrouve une nouvelle fois dans une position idoine pour marquer : Diakité est éliminé sur la passe en profondeur et le Français se retrouve seul face au portier du LOSC. Son dribble – un peu trop lent – est anticipé à la perfection par Chevalier, qui finit par se jeter sur la frappe du capitaine monégasque (68ᵉ). Ce dernier voit une nouvelle frappe à bout portant être repoussée par un défenseur sur sa ligne de but (71ᵉ).
Le deuxième but résiste à Monaco, alors que le LOSC est proche de plier. Ces derniers vont tenter, se procurer des situations, mais aucune ne sera bien développée tant la défense de Monaco est bien en place. La rencontre s'achève sur ce score de 1-0 pour Monaco, qui commémore cette victoire comme si la qualification pour la C1 était déjà acquise. C'est dire l'importance qu'avait ce match dans les têtes des joueurs et du staff !